Sa riposte n'a pas traîné. Alain Juppé a calmé le jeu ce lundi 24 novembre après les huées qu'il a essuyées samedi à Bordeaux au meeting de son rival Nicolas Sarkozy, assurant avoir "vu pire". Mais le candidat à l'investiture du parti a aussi réclamé des "clarifications" à la future direction sur une alliance avec le centre et le degré d'ouverture des primaires.
"Les campagnes électorales finissent toujours dans l'effervescence et l'énervement. On l'a vu samedi après-midi à Bordeaux", écrit-il sur son blog ce lundi. "Il n'y a pas de quoi en faire tout un plat. Pour ma part, j'ai vu pire. Restons sereins".
Il n'y a pas de quoi en faire tout un plat.
Alain Juppé
Interrogé un peu plus tard, en marge d'un point presse à la mairie de Bordeaux, Alain Juppé a récusé être tombé dans un traquenard : "En aucune manière, il n'y avait pas de traquenard du tout", a-t-il déclaré.
Pour autant, Alain Juppé estime qu'il faut "tirer quelques leçons" des deux moments où ses propos ont suscité "des réactions hostiles d'une partie de l'assistance" : lorsqu'il a évoqué un "rassemblement de la droite et du centre", puis de "primaires largement ouvertes".
Sur le premier point, le maire de Bordeaux a précisé ne pas avoir été "surpris" de la désapprobation d'une partie du public : "Ce n'est pas la première fois que j'entends des réactions de ce type sur nos amis centristes", a-t-il relevé. Mais il est selon lui "indispensable que la future direction de l'UMP clarifie la ligne politique de notre mouvement.
Il ne s'agit pas de fusionner des partis", estime Alain Juppé, soulignant que "l'UDI veut garder sa spécificité". "Pas de fusion-absorption donc, mais une alliance sans exclusive, dans le respect mutuel", poursuit sur son blog le ténor de l'UMP. Sur des primaires ouvertes, Alain Juppé précise que "ça veut dire qu'il ne suffit pas d'avoir sa carte à l'UMP pour aller voter, ça s'adresse à un public beaucoup plus large". "Là encore une clarification est nécessaire : qui pourra voter et selon quelles modalités ?
Le nouveau président de l'UMP devra dire ses intentions. Nous apprécierons alors si ses propositions sont acceptables ou pas", conclut-il dans son billet. "Mais je fais toujours confiance au bon sens, donc je pense qu'elle seront acceptables", a lancé un peu plus tard Alain Juppé à la presse, assurant une nouvelle fois : "Je ne suis pas en guerre contre Nicolas Sarkozy".
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