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Hommage national : Macron a "prononcé des paroles fermes contre les adversaires de la France"
Alain Duhamel analyse le discours prononcé par Emmanuel Macron lors de l'hommage national rendu à Arnaud Beltrame le mercredi 28 mars. L'occasion pour le chef de l'État d'incarner l'unité nationale.
Emmanuel Macron prononce l'éloge funèbre lors de la cérémonie d'hommage national à Arnaud Beltrame
Crédit : ludovic MARIN / POOL / AFP
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Le président de la République Emmanuel Macron prenait pour la première fois la parole dans la cours des Invalides pour honorer une victime du terrorisme. Selon Alain Duhamel, "le chef de l'État (n'avait) pas le droit d'être médiocre". Il devait "incarner l'unité de la République mais avec la hauteur de vue nécessaire. C'est-à-dire en tant que symbole de la République et en aucun cas en tant qu'homme politique".
Et l'éditorialiste de rappeler que le Royaume-Uni et la France sont les pays qui savent "le mieux organiser ce genre de cérémonies" car ils ont connu des "siècles d'épreuves et de douleurs" mais aussi de "réussites et de récompenses". Selon lui, c'est ce que représente Arnaud Beltrame, "une grande tragédie mais aussi un acte d'héroïsme". L'occasion pour Emmanuel Macron d'incarner l'unité nationale.
Pari réussi selon Alain Duhamel. "C'était un beau discours avec une belle tenue et exigent sur le plan littéraire." Il estime que les paroles "très fermes contre les adversaires de la France" étaient une autre façon de "rassembler, de s'opposer et d'honorer le colonel Beltrame." Selon l'éditorialiste politique, "l'hommage a su demeurer suffisamment sobre pour être réellement fort."
