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Grève SNCF : "Une volonté de duel réciproque" selon Alain Duhamel
ÉDITO - Alain Duhamel tire les leçons de l'entrevue entre le Premier ministre et les syndicats impliqués dans le conflit SNCF.
Édouard Philippe défend son projet en faveur de la sécurité routière, alors que la limitation à 80km/h sur certaines routes reste très critiquée.
Crédit : GERARD JULIEN / AFP
Édouard Philippe en première ligne. Le Premier ministre a fait son entrée en scène dans l'épineux dossier de la SNCF en recevant les syndicats à Matignon. "Les syndicats voulaient être reçus par Édouard Philippe (...) et ils ont été reçus. Est-ce que ça signifie qu'il y a un bouleversement de la situation ? Le dénouement est-il proche ?", s'interroge Alain Duhamel.
Pour l'éditorialiste, la fin du conflit reste loin. Édouard Philippe "a rappelé ce qui était intangible (...) mais il a aussi prouvé qu'il était possible d'obtenir des améliorations (...), voire des garanties. C'est le cas à propos de la dette (...) mais aussi du statut réel des salariés ", a-t-il expliqué.
Un bras de fer qui oppose les syndicats à Matignon. Selon Alain Duhamel, "il y a une volonté de duel réciproque de la part du gouvernement et de la CGT. Chacun des deux croyant y trouver un intérêt ". Pour Matignon, il s'agit de renforcer son image de grand réformateur. Quant à la CGT, "c'est pour essayer de prouver que, dans le secteur public, c'est elle qui a la primauté et qui dirige les luttes", explique l'éditorialiste.