Quel sera le sort des 277 salariés de GM&S La Souterraine ? Depuis des mois, les salariés du deuxième employeur de la Creuse se mobilisent pour conserver leur emploi. Invité de RTL, Benjamin Griveaux, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, fait le point sur le dossier, à quelques heures de la décision du tribunal de commerce de Poitiers. "Une offre de reprise a été déposée hier (jeudi 29 juin, ndlr) par le groupe de l'emboutisseur stéphanois GMD, présidé par Alain Martineau", explique Benjamin Griveaux, espérant que la liquidation judiciaire avec poursuite de l'activité soit prononcée. L'activité du site en tant que tel devrait être pérenne.
En effet, une fois "les conditions suspensives levées", "les deux constructeurs ont pris des engagements", assure le secrétaire d'État. "Renault à hauteur d'environ 10 millions d'euros par an, et PSA à hauteur de 12 millions d'euros par an sur trois ans. Ce qui veut dire que le carnet de commandes permet d'avoir de la visibilité pour les salariés du site GM&S."
Ce plan de sauvetage a toutefois des conséquences sur l'emploi. "À ce stade", seuls 120 des 277 salariés seraient conservés. "Il y aura des personnes qui resteront sur le carreau, il ne faut pas se mentir." En parallèle, le secrétaire d'État promet d'aller "au-delà des choses habituelles notamment sur les besoins de formation (...) On a un dispositif, qui permet d'aller jusqu'à 5.000 euros par salarié."
La CGT, qui peine à croire aux effets de la formation dans "un territoire sinistré, préfère insister sur la perception d'indemnités supra-légales par les salariés. "La porte est à ce stade fermée par les constructeurs", annonce Benjamin Griveaux. "On ne va pas partir une main devant, une main derrière avec une misère niveau argent", peste sur RTL le délégué CGT, Yann Augras, qui "maintient le mouvement".
Ce n'est pas l'État qui fait tout
Benjamin Griveaux, secrétaire d'État auprès de Bruno Le Maire
Dans le détail, pour survivre, l'équipementier automobile creusois aurait un besoin de financement d'une vingtaine de millions d'euros. "Le repreneur y a mis sa part pour 5 millions d'euros. L'État y prendra sa part pour un montant à peu près équivalent. Et puis, nous avons un accord ferme de Renault sur un investissement de 5 millions d'euros dans l'outil de travail. On est sur une responsabilité partagée. Ce n'est pas l'État qui fait tout, ce n'est pas le rôle de l'État que de mettre la totalité des fonds dans ce type de dossier, mais c'est le rôle de l'État de faciliter, de mettre tout le monde autour de la table."
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