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François Hollande salue les "progrès" accomplis en Corse depuis 5 ans

Le président de la République, en visite sur l'île, a évoqué "des réformes décisives" menées au cours du quinquennat.

François Hollande s'est exprimé devant l'Assemblée de Corse, le 2 mars 2017

Crédit : PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP

Léa Stassinet & AFP

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"Le contexte a profondément changé en Corse". François Hollande, qui multiplie les déplacements en cette fin de mandat, s'est rendu sur l'île ce jeudi 2 mars. En visite à Ajaccio, il s'est félicité des "progrès accomplis" en Corse, "au terme d'un quiquennat où des réformes décisives ont été accomplies pour la France", a-t-il ajouté. 

Le président de la République s'est ensuite exprimé devant l'Assemblée de Corse, et a notamment évoqué la réforme institutionnelle censée créer une nouvelle collectivité unique à partir de 2018. Voté le 21 février par l'Assemblée nationale, le texte "permettra à la Corse d'avoir une représentation forte et unifiée". Concrètement, cette collectivité devrait remplacer au 1er janvier 2018 les départements de Corse-du-Sud et de Haute-Corse

"Une page se tourne", selon François Hollande

S'adressant aux élus de droite, qui souhaiteraient une loi spécifique pour la Corse, François Hollande a tenu à les mettre en garde : "Ceux qui seraient tentés de remettre en cause cette évolution majeure prendraient des risques (...) vis-à-vis du pays tout entier". Devant une assemblée peu enthousiaste, le président a apprécié "qu'aujourd'hui le débat démocratique (ait) supplanté des actions radicales : une page se tourne, avec un climat de concorde retrouvé", a-t-il estimé. 

Le chef de l'État est ensuite revenu sur la demande d'amnistie des prisonniers insulaires formulée par les nationalistes à la tête de la Collectivité territoriale. Sur ces prisonniers "politiques", comme les qualifient leurs défenseurs, François Hollande s'est déclaré "attaché à la séparation des pouvoirs et à l'indépendance de la justice". "L'État ne peut pas interférer dans les procédures et je mets en garde ceux qui laissent penser que ce serait possible ici ou ailleurs", a martelé le président. Cependant, il a expliqué que "dès que cela est possible, des prisonniers peuvent être transférés en Corse, au cas par cas, en appréciant leur situation". 

À écouter aussi

Au cours de sa visite sur l'île de beauté, la deuxième de son quinquennat, François Hollande est allée se recueillir à la préfecture, devant une plaque à la mémoire du préfet Claude Érignac assassiné en 1998 à Ajaccio. Pour cette visite officielle, le président est accompagné de trois ministres : Najat Vallaud-Belkacem, Annick Girardin et Jean-Michel Baylet. Ils se sont ensuite rendus dans le village de Monticello, pour une cérémonie privée en hommage à Michel Rocard

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