Fermeté et détermination. Alors que le ministre de l'Intérieur est attendu ce mercredi 30 décembre à Ajaccio, Manuel Valls affiche sa fermeté face aux récents événements survenus sur l'Île de Beauté. Dans un entretien accordé au Parisien / Aujourd'hui en France, le Premier ministre assure que "l'État ne reculera jamais" en Corse. "Non, clairement, la Corse n'est pas dans une zone de non-droit", déclare-t-il affirmant que "les premières interpellations avaient eu lieu" et que "l'ensemble des auteurs, que ce soit du guet-apens, le 24 décembre dans le quartier populaire des Jardins de l'Empereur, ont été mis en examen et l'un d'eux a été écroué mardi soir".
S'il refuse de faire le lien entre la victoire des élus nationalistes aux régionales et les violences, le Premier ministre estime en revanche, qu'il "faut proscrire définitivement (les) groupes identitaires", qui pourraient être à l'origine des manifestations racistes qui se sont traduites notamment par le saccage d'une salle de prière musulmane. "L'État prendra toutes ses responsabilités en combattant tous les appels à la haine et à la violence", a-t-il dit à cet égard.
À propos de la revendication nationaliste, le Premier ministre a réfuté la notion de "nation corse". "Il n'y a qu'une seule nation, la nation française. Il est hors de question de revenir là-dessus", a-t-il prévenu. "Il ne peut y avoir aucune amnistie et il n'y en aura pas", a ajouté Manuel Valls au sujet des prisonniers nationalistes, en particulier les assassins du préfet Erignac.
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