Ce week-end, le peuple de droite a fait un choix clair, net et sans bavure. Vous savez que François Fillon a lui aussi été "Monsieur 3%" à une époque. C'était également le cas de François Hollande. Mais ce dernier est sorti de la primaire socialiste avec 56,5% des suffrages. Là François Fillon fait dix point de plus, à 66,5%. Ce qui veut dire qu'il sort fort et puissant. Cela veut dire qu'il a les coudées franches à droite. Cela veut dire que sa personnalité est plébiscitée, qu'il est en dynamique. Il a son visa pour la présidentielle.
Mais attention, tout commence aujourd'hui. Avec son programme plutôt "radical", il va devoir maintenant rassembler et convaincre les Français. C'est le plus dur qui commence. Mais encore une fois, il y a un choix clair qui s'est opéré, un choix de rupture, qui précise les enjeux de la présidentielle.
Si on élargit un petit peu le paysage politique, on s'aperçoit que l'on a aujourd'hui trois offres claires. La droite est donc incarnée par François Fillon ; l'extrême droite, par Marine Le Pen ; et la gauche radicale par Jean-Luc Mélenchon, qui a reçu ce week-end l'aval des adhérents communistes.
Du côté de la gauche - c’est-à-dire chez les socialistes et ce qu'il leur reste d'amis -, c'est la pétaudière. On a quand même vécu un incroyable week-end, avec une gauche dans tous ses états. On a une modeste ancienne ministre de François Hollande qui défie le président : Sylvia Pinel, présidente du PRG, est candidate hors primaire. On a un président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, qui vient ajouter au désastre en proposant que le Président et le Premier ministre soient tous les deux candidats à la primaire. On a aussi un Manuel Valls qui avertit François Hollande dans la presse qu'il envisage d'être candidat contre le Président.
On aimerait être une mouche pour savoir ce qui va se dire entre le Président et son Premier ministre lors de leur habituel déjeuner du lundi. Au minimum, François Hollande devrait demander des comptes à Manuel Valls, il devrait demander que celui-ci clarifie. Vous vous rendez compte que François Hollande, toujours en exercice, a déjà cinq de ses ministres ou anciens ministres qui le défient : Valls, Macron, Montebourg, Hamon, Pinel. La gauche est éparpillée "façon puzzle". Soit la gauche a renoncé à figurer à la présidentielle. Soit il y a urgence à incarner une proposition et à se trouver un candidat.
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