Fessée : "L'Europe a des combats bien plus importants à mener", dit Alba Ventura

C'est le sujet qui fait parler en ce moment : la fessée. La France devrait être condamnée par le Conseil de l'Europe pour ne pas l'avoir interdite. La fessée, ça ne sert à rien. Mais il arrive parfois que vous réagissiez sans réfléchir. Parfois vous n'en pouvez plus, vous êtes acculés, et ça part. On a toujours tort quand on met une fessée, mais on n'arrive pas toujours à se retenir. Après, on ne se sent pas très bien.

Maintenant, une fessée de temps en temps ça n'a rien à voir avec le martinet de nos grands-parents ou les enfants que l'on faisait mettre à genoux dans des sabots. Une fessée de temps en temps, ce n'est pas une douche froide. Une fessée de temps en temps, ce n'est pas une parole humiliante ou cassante qui vous restera à vie.

L'Europe instille de la confusion

Entre une fessée de temps et temps et des châtiments corporels ou de la maltraitance, quelle soit physique ou psychologique, il y a une grosse différence. Il faut faire la différence entre un geste d'exaspération et un châtiment corporel, c'est-à-dire un comportement violent envers un enfant.

Le fait que l'Europe s'en mêle, cela ne facilite pas les choses. Cela provoque de la confusion, on met tous les parents dans le même sac. Tous des maltraitants ! Que l'on se sente coupable d'avoir donné des fessées, passe. Mais de là à se flageller et à être montré du doigt, comme si la France était le pays des mauvais traitements et de la brutalité.