1. Accueil
  2. Actu
  3. Politique
  4. Fin de l'état d'urgence : "Notre degré de protection a baissé", déplore Éric Ciotti sur RTL
1 min de lecture

Fin de l'état d'urgence : "Notre degré de protection a baissé", déplore Éric Ciotti sur RTL

INVITÉ RTL - Le député LR des Alpes-Maritimes considère que la loi antiterroriste, qui prend le relais de l'état d'urgence ayant pris fin, n'est pas suffisante pour lutter contre la menace.

Le député Les Républicains Éric Ciotti
Crédit : SIPA
L'invité de RTL du 01 novembre 2017
00:13:49
Julien Absalon & Yves Calvi
Je m'abonne à la newsletter « Politique »

Depuis le 1er novembre, minuit, l'état d'urgence n'est plus en vigueur. Après six prorogations, le régime d'exception laisse la place à la loi antiterroriste promulguée par Emmanuel Macron. Les nouvelles mesures à disposition des pouvoirs publics ont été passablement critiquées par les défenseurs des libertés individuelles. Mais des voix s'élèvent aussi pour dénoncer une régression de l'arsenal juridique. C'est le cas d'Éric Ciotti, qui considère, au micro de RTL, que "notre degré de protection a baissé" avec la fin de l'état d'urgence.

"L'état d'urgence a démontré son utilité. (...) J'avoue ne pas comprendre cette décision. Il suffit de répondre à trois questions assez simples. Est-ce que l'état d'urgence nous a protégés ? Oui, incontestablementselon le bilan du gouvernement. (...) Est-ce que l'état d'urgence a porté atteinte aux libertés publiques ? Non. Est-ce que la menace a baissé ? Rien ne justifie qu'on baisse la garde", expose le député LR.

Éric Ciotti considère ainsi que "moins protéger les Français" a pour conséquence de "les mettre en danger". Il précise cependant : "Je n'accuse pas le président de la République d'une responsabilité dans un éventuel attentat. Ce que je dis (...), c'est qu'il a décidé d'affaiblir nos dispositifs de protection".

Selon lui, la loi antiterroriste fait preuve de nombreuses lacunes. "Nous sommes dans une illusion médiatique et de communication politique. (...) Il est faux de prétendre que le projet de loi a introduit dans le droit commun les dispositions de l'état d'urgence", fustige Éric Ciotti, déplorant que les perquisitions administratives, octroyant plus de facilités aux services de police, n'aient pas été reconduites. "Les assignations à résidence n'existent plus", ajoute-t-il, regrettant que les nouvelles assignations soient désormais limitées à la commune. "On a des outils dégradés", conclut l'élu.

La rédaction vous recommande

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info
En Direct
/

Bienvenue sur RTL

Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur

Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.

Bienvenue sur RTL

Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio

Je crée mon compte