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En 2012, Lionel Jospin ne voulait pas être nommé au Conseil constitutionnel

Interrogé par "France Inter" au surlendemain de l'élection de François Hollande à la présidence de la République le 8 mai 2012, Lionel Jospin refusait d'envisager une possible nomination au Conseil constitutionnel.

L'ancien Premier ministre socialiste, Lionel Jospin
Crédit : AFP / THOMAS SAMSON
Benjamin Hue
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Son arrivée parmi les Sages de la rue Montpensier met presque toute la classe politique d'accord. Nommé au Conseil constitutionnel en remplacement de l'ancien ministre centriste Jacques Barrot, mort subitement le 3 décembre dernier, Lionel Jospin devrait, à 77 ans, logiquement intégrer l'institution présidée par Jean-Louis Debré sur proposition du président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone. 

Un scénario inenvisageable en 2012

Pourtant, il y a deux ans, le 8 mai 2012, l'intéressé lui-même refusait d'envisager ce scénario. Interrogé par France Inter au surlendemain de l'élection de François Hollande à la présidence de la République sur son souhait de rejoindre le Conseil des sages, l'ancien premier ministre affirmait que s'arrêter sur la question "quelques secondes, c'est déjà quelques secondes de trop".

"Je ne me situe pas du tout dans ce type de perspective", expliquait l'ancien rival de Jacques Chirac. "J'ai vu qu'il y avait des propositions de réforme du Conseil constitutionnel visant à ce que les anciens présidents de la République n'en soient pas membres de droit. Pourquoi voulez-vous que les anciens candidats à la présidence de la République en soient membres ?", demandait-il alors.

Depuis 2002, des apparitions au compte-goutte

Depuis son retrait de la vie politique, au soir de son échec au premier tour de la présidentielle de 2002, Lionel Jospin s'est fait discret. Après avoir fait planer le doute en 2006 sur une éventuelle candidature à la présidentielle de 2007, il avait pris du recul, avant d'être mis à contribution par François Hollande, à la tête d'une commission de rénovation de la vie publique. Une mission sanctionnée d'un rapport dans lequel il abordait les questions sensibles du cumul des mandats et du statut pénal du chef de l'État

À écouter aussi

Après avoir fait campagne pour Anne Hidalgo dans le Ve arrondissement de Paris en janvier dernier, il s'est rendu à l'Assemblée nationale au mois d'octobre pour défendre les 35 heures mises en place par son gouvernement dans le cadre d'une commission d'enquête instaurée en juin à l'initiative de l'UDI. Ce mardi, le chef de file des députés centristes a d'ailleurs vanté le retour en politique d"un homme d'État à la droiture reconnue".

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