C'est une visite qui sera particulièrement scrutée. Le palais de l'Élysée a indiqué, ce lundi, qu'Emmanuel Macron recevra Vladimir Poutine au Grand Trianon à Versailles, le 29 mai prochain, à l'occasion de l'exposition sur la visite de Pierre le Grand en France en 1717. Ce sera la première visite du président russe à Paris depuis l'entrée en fonction d'Emmanuel Macron.
Lors de la campagne présidentielle, Vladimir Poutine avait affiché sa préférence pour Marine Le Pen. Il l'avait notamment reçue au Kremlin en mars pour un entretien. Récemment, le président russe a affirmé que le quinquennat du nouveau président serait mieux que celui de François Hollande, mais moins bien qu'avec Jacques Chirac.
Après la victoire d'Emmanuel Macron, Vladimir Poutine avait exhorté le nouveau président à "surmonter la méfiance mutuelle" entre les deux dirigeants et à "joindre leurs forces" face à la menace croissante du terrorisme et de l'extrémisme violent".
L'ambassadeur de Russie en France Alexandre Orlov a récemment estimé que le sujet "le plus brûlant" à traiter était la Syrie, notant qu'Emmanuel Macron "semble plus déterminé que François Hollande". "Nous attendons qu'il fasse preuve d'une plus grande autonomie de décision que François Hollande tout en restant dans le cadre des alliances traditionnelles de la France", a encore estimé l'ambassadeur. L'affrontement était permanent entre Paris et Moscou sur le règlement du conflit syrien sous le quinquennat de l'ex-président. François Hollande reprochait, comme nombre de ses homologues, à Moscou son soutien au régime de Bachar Al-Assad.
L'équipe de campagne d'Emmanuel Macron a marqué ouvertement sa méfiance vis-à-vis de la Russie qu'elle a accusée d'avoir manœuvré contre le candidat à travers les réseaux sociaux. Elle avait ainsi accusé "des influenceurs, des médias nouveaux qui ont des liens directs avec des forces conservatrices parfois liées à des États, la Russie, mais aussi des forces conservatrices américaines" d'avoir pilonné leur campagne via des articles très positifs vis-à-vis de Marine Le Pen et extrêmement négatifs à l'égard d'Emmanuel Macron.
Fin avril, un rapport de l'entreprise japonaise de cybersécurité Trend Micro a affirmé que le mouvement En Marche! avait été en mars la cible de tentatives de hameçonnage, qui pourraient être le fait d'un groupe russe. Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov avait nié toute implication russe dans la campagne française.
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