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Élisabeth Borne était l'invitée du "Grand Jury, RTL, Le Figaro, LCI"

LE GRAND JURY - La ministre chargée des Transports a répondu aux questions de Benjamin Sportouch (RTL), Guillaume Roquette ("Le Figaro") et Christophe Jakubyszyn (LCI), dimanche 4 mars.

Élisabeth Borne, ministre chargée des Transports est l'invitée du "Grand Jury"
Crédit : Frédéric Bukajlo / SIPA PRESS
La rédaction numérique de RTL & AFP
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Élisabeth Borne va devoir mener la réforme de la SNCF face à des syndicats de cheminots "gonflés à bloc". Ces derniers sont vent debout face à la volonté du gouvernement de recourir aux ordonnances pour faire adopter, "avant l'été", une réforme prévoyant, entre autres, la fin du statut de cheminot pour les nouvelles recrues.

Les centrales, CGT en tête, se donnent deux semaines pour convaincre le gouvernement d'amender son projet, tout en brandissant la menace d'une grève dure. Soit cette concertation "sera un dialogue" sur le projet présenté lundi 26 février par le Premier ministre Édouard Philippe, soit ce sera "un monologue" et "là, les cheminots se fâcheront", a averti le leader de la CGT, Philippe Martinez.

La ministre chargée des Transports parviendra-t-elle à trouver les mots justes face aux syndicats ? "Il va y avoir deux mois de concertation et trois mois de débat parlementaire", a-t-elle rappelé. Et de poursuivre : "Les deux vont avancer parallèlement, et (...) à chaque fois que la concertation aura permis d'avancer sur un sujet, alors on mettra dans la loi les dispositions à la place des ordonnances."

On fait cette réforme pour un meilleur service ferroviaire

Élisabeth Borne, ministre chargée des Transports

Élisabeth Borne voit trois thèmes à débattre : les conditions de l'ouverture à la concurrence - dont le calendrier et les garanties à apporter aux cheminots en cas de transfert à un concurrent -, l'organisation de la SNCF et le calendrier de l'arrêt du recrutement sous le statut de cheminot

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"On fait cette réforme pour un meilleur service ferroviaire parce qu'on a tous besoin d'un service public performant, (...) pour avoir une SNCF plus efficace, moins cloisonnée, qui ait tous les atouts dans un secteur qui va s'ouvrir à la concurrence, et (...) pour avoir des cheminots bien préparés, bien formés aux métiers de demain", a-t-elle dit.

Élisabeth Borne est l'invitée du Grand Jury RTL, Le Figaro, LCI dimanche 4 mars à partir de midi. Posez-lui toutes vos questions dans les commentaires et sur Twitter avec le #LeGrandJury. Elle y répondra en direct.

Revivez l'interview d'Élisabeth Borne

12h57 - Merci d'avoir suivi en direct avec ce live, Le Grand Jury RTL, Le Figaro, LCI d'Élisabeth Borne. 

12h56 - La nomination d'un nouveau PDG à la tête de la SNCF ne semble pas à l'ordre du jour. "Guillaume Pépy a toute la conversation du gouvernement", déclare Élisabeth Borne.

12h55 - Ancienne PDG de la RATP, Élisabeth Borne pense a réagi à l'amende écopée par une femme enceinte dans une station de métro parisienne.Elle a pris un couloir en sens inverse et est tombée nez-à-nez avec des contrôleurs. "C'est peut-être un manque de recul sur la situation de cette dame", concède la ministre.

12h52 - Le Conseil d'orientation des infrastructures a proposé des scénarios d'investissements pour les 20 prochaines années. Trois possibilités sont mises sur la table. Pour l'heure, aucun choix n'a été fait, mais la première solution, qui consiste en un statut quo, et la troisième qui consiste en une absence de contraintes, ne sont pas mises en avant par la ministre, qui évoque une "solution intermédiaire".

12h46 -  Pourquoi Édouard Philippe réussirait à mener la réforme de la SNCF là où son mentor Alain Juppé avait échoué en 1995, provoquant des grèves massives ? "C'est une réforme globale dans laquelle on va mettre la priorité à l'entretien, à la modernisation du réseau, qui pendant des années a été sacrifiée pour l'inauguration de lignes à grande vitesse."

12h45 - "L'objectif de la réforme (de la SNCF, ndlr) , c'est un meilleure service public ferroviaire", soutient-elle.

12h43 - Sur l'ouverture à la concurrence de la SNCF, ce sera "entre 2019 et 2023, voire au-delà pour certains services", déclare la ministre chargée des Transports. 

12h38 - À nouveau interrogée au sujet de la réforme de la SNCF, Élisabeth Borne déclare s'entretenir avec les présidents de régions pour décider de l'avenir des lignes de trains. Certaines pourraient être fermées. "Pourquoi il n'y a pas de voyageurs sur certaines lignes ? Peut-être parce que les horaires ne sont pas les bons. (...) On veut avoir plus de voyageurs dans les trains."

12h34 - La grève des personnels d'Air France, qui demandaient une augmentation de 6%, est-elle soutenue par la ministre ? "Je pense qu'il faut être conscient qu'Air France va mieux, (...) et est en train de renouer avec la croissance. (...) Mais Air France a besoin de dégager des ressources pour financer sa flotte", estime Élisabeth Borne.

12h27 - Le rapport Spinetta évoquait la possibilité de mettre en place un plan de départs volontaires au sein de la SNCF. "Ça ne relève pas du gouvernement, ce sont des choix à faire au sein de l'entreprise", estime Élisabeth Borne.

12h20 - Élisabeth Borne est aux prises avec un dossier explosif : la réforme de la SNCF. D'ores et déjà, les cheminots ont annoncé qu'ils n'hésiteraient pas à se mettre en grève,si d'aventure le gouvernement voulait réformer - notamment - le statut des cheminots. "S'il doit y avoir une grève, on prendra toutes les dispositions nécessaires, on assurera le meilleur service", a déclaré la ministre, sans se prononcer sur la possibilité de mettre en place un service minimum. 

12h15 - La piétonnisation des voies sur berges à Paris a été annulée par le tribunal administratif.La municipalité a fait appel de cette décision. Pour Élisabeth Borne, "le sens de l'histoire, c'est de réduire la place de la voiture dans les villes". Néanmoins, la ministre juge qu'il faut "expliquer et accompagner" ces périodes de transition. "C'est ce que fait le gouvernement", a-t-elle déclaré.

12h13 - La limitation à 80 km/h sur les routes secondaires entrera en application le 1er juillet. Au micro de RTL, la ministre chargée des Transports a rappelé que 3.500 personnes étaient mortes dans des accidents de la route en 2017. "L'expérience montre que sur la sécurité routière, ça a toujours été des mesures fortes qui ont permis de faire baisser la mortalité sur les routes." 

12h08 - Avec l'épisode neigeux qui a frappé la France cette semaine, de nombreux automobilistes se sont retrouvés bloqués sur des autoroutes, notamment dans l'Hérault. "On va faire un retour d'expérience sur ce qui s'est passé. Des axes autoroutiers avaient été fermés. D'autres avaient été interdits aux poids lourds. Certains poids lourds n'ont pas respecté l'interdiction et se sont mis en travers", a éludé la ministre, sans établir de responsabilité entre l'État ou les concessionnaires autoroutiers, en l'occurrence Vinci.

12h04 - Quelques jours après la remise d'un rapport parlementaire préconisant l'instauration d'un délit d'outrage sexiste, Élisabeth Borne se déclare favorable à ce qu'il puisse être puni dans les transports en commun. "Ce serait une bonne chose qu'il y ait de nouvelles sanctions et que ces agents (assermentés, ndlr) puissent adresser des sanctions en flagrant délit. L'égalité entre les femmes et les hommes a été déclarée grande cause du quinquennat.

12h02 - Bienvenue dans ce live. Élisabeth Borne, ministre des Transports répond aux questions de Benjamin Sportouch.

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