À quelques semaines des élections régionales, Manuel Valls envisage, ce mercredi 11 novembre, une fusion des listes de gauche et de droite. Selon le journal Le Monde, le Premier ministre devrait faire une proposition au candidat des Républicains, Xavier Bertrand. C'est une stratégie pour ne pas se retrouver le dos au mur le soir du premier tour. Une tactique qui vise à préparer les esprits dans son propre camp et qui vise à piéger la droite.
Comme le raconte un stratège électoral du Parti socialiste, "pour l'instant la pression est sur nous mais il faudra bien parler de la droite qui refuse tout accord contre le Front national". Autrement dit, les méchants responsables des succès de l'extrême droite, "ce ne seront pas nous". Manuel Valls assume donc parfaitement de faire l'UMPS. D'après lui, l'UMPS n'est ni plus ni moins que l'équivalent d'une coalition, comme cela se fait en Allemagne par exemple. C'est le plan de Manuel Valls mais ce n'est pas celui de l'Élysée.
Pour François Hollande, il faut d'abord se battre sur le premier tour. La ligne est la même au Parti socialiste. Le numéro un, Jean-Christophe Cambadélis, refuse de répondre à ces questions. Même si en coulisses, on reconnait que l'échéance approche et qu'il faut bien y réfléchir maintenant car le soir du premier tour, les esprits seront trop échauffés. En fonction des résultats, il faudra avoir le bon réflexe, dit-on encore, et ne pas tergiverser. Ce qui serait pire que tout.
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