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Élections régionales 2015 Nord-Pas-de-Calais-Picardie : des élus frontistes accusent leur propre parti de "magouilles"

Plusieurs conseillers municipaux du Nord dénoncent les méthodes utilisées par le Front national pour les élections régionales.

Marine Le Pen le 13 juillet 2015 à Paris
Crédit : LOIC VENANCE / AFP
Eléanor Douet
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Rancune quand tu nous tiens. Plusieurs conseillers municipaux frontistes du Nord, écartés des listes pour les élections régionales, dénoncent les méthodes employées par leur parti pour financer ses campagnes, comme le signale La Voix du Nord. Des témoignages qui viennent éclairer concrètement le fameux système des kits de campagne, pour lequel le Front national  en septembre pour « recel d’abus de biens sociaux et complicité d’escroquerie ».

Un élu Front national, Francis Boudrenghien, qui siège au Conseil municipal d’Anzin, explique à Marianne : "Tout candidat devait partir avec un kit de campagne obligatoire. Ils m’ont aussi obligé à prendre 300 affiches supplémentaires, alors que je n’en avais pas besoin", explique-t-il au site de l’hebdomadaire. "Pourtant, j’avais un imprimeur ici qui avait besoin de travail, et il était beaucoup moins cher". Il dénonce une vraie "magouille" : "C’est la première fois que l’on m’oblige à faire ça." Contacté par la Voix du Nord et Marianne, Guy Cannie, secrétaire départemental du Front national pour le Hainaut, met ces accusations sur le compte de l’amertume des candidats, écartés des futures élections et indique suivre les directives de Paris.

Des révélations qui viennent alourdir un fardeau judiciaire qui entache sérieusement le parti d'extrême-droite. En septembre, le Front national a été mis en examen pour cette affaire des kits de campagne, accusé de "recel d’abus de biens sociaux et complicité d’escroquerie". Le système est bien rodé : à chaque fois, Jeanne, un micro-parti du Front national, prête au candidat une somme d’argent, avec un taux d’intérêt à 6,5%. Avec ça, le candidat doit lui acheter un kit de campagne (affiches, tracts…). Après la campagne, le candidat se fait rembourser ses dépenses par l’État, qu’il reverse à Jeanne. Ce qui fait un bénéfice au parti. Si pour le Front national, ce système est légal, les juges le soupçonnent d’avoir détourné 10 millions d’euros d’argent public, rappelle Marianne

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