Alors que mi-septembre, le patron de PS Jean-Christophe Cambadélis avait pris ses distances avec "le front républicain" pour les élections régionales, Anne Hidalgo a défendu ce dimanche 27 septembre cette stratégie. pour elle, "là où il y aura un risque majeur d'avoir le Front national à la tête des régions, il faudra se retirer".
"Je préfère aucun socialiste dans un exécutif plutôt que le Front national à la tête de ces exécutifs", a assuré la maire PS de Paris dans l'émission Le Grand Rendez-vous Europe1/Le Monde/iTELE. Et alors que certains reprochent à Martine Aubry de ne pas s'être lancée dans la bataille face à Marine Le Pen en Nord-Pas-de-Calais-Picardie, favorite dans les sondages, elle a pris la défense de la maire de Lille. "On va en faire un sujet où c'est Martine Aubry qui va se trouver pointée du doigt, alors que ce qu'il faut pointer du doigt c'est ce que fait le Front national" a-t-elle jugé.
L'élue a appelé le Parti socialiste à "affirmer (ses) valeurs, et à combattre le Front national sur son terrain, le terrain des valeurs". "Le projet de (la patronne du FN) Marine Le Pen est un projet qui va à l'encontre des intérêts du pays. La France qui est candidate à de grands événements type Jeux olympiques, Exposition universelle, vous croyez vraiment que la France avec un Front national en tête dans des grandes régions (...) ou même au second tour de la présidentielle, ça donne un bon signal donnant confiance sur ce que nous sommes?", a-t-elle lancé. "Marine Le Pen joue contre le pays. Ce que veut Marine Le Pen, c'est une France étriquée, peureuse, une France qui a peur d'elle-même et qui a peur du reste du monde", a-t-elle insisté.
Après la débâcle des départementales, les élections régionales de décembre sont l'un des objectifs du Parti socialiste et de l'exécutif. Le Premier ministre Manuel Valls a déclaré jeudi que "tout sera fait" pour empêcher la victoire du FN dans certaines régions notamment en Nord-Pas-de-Calais/Picardie, appelant la gauche à l'unité et la droite à "ne pas courir derrière le FN". Il n'a pas voulu s'exprimer sur un désistement de la gauche en cas de danger de victoire du parti d'extrême droite.
Vendredi dans les pages de La Provence, le candidat Les Républicains en PACA Christian Estrosi a déclaré savoir "qu'une cellule a été mise en place par le Parti socialiste à l'Élysée pour faire gagner le Front national dans le nord et en PACA". Le but ? Après la preuve de la désunion de la gauche, cette dernière serait persuadé que François Hollande serait le seul candidat possible pour 2017. Une "théorie du complot" balayée par ses adversaires Marion Maréchal-Le Pen et le socialiste Christophe Castaner.
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