Élections départementales 2015 : revivez le grand débat "RTL-LCI-Le Figaro" du jeudi 26 mars

Après un premier débat organisé lundi 16 mars, RTL, LCI, Le Figaro ont réédité l'opération avant le second tour des élections départementales. L'UMP-UDI est sortie largement en tête de ce premier tour, suivi par un Front national moins fort que prévu alors que le Parti socialiste a tenté de résister à la vague de la droite. 

Pendant deux heures, Jean-Marie Le Guen (PS), Christian Estrosi (UMP) et Marine Le Pen (FN) se sont affrontés en direct sous l'arbitrage de Marc-Olivier Fogiel mais aussi de Michel Field (LCI) et Alexis Brézet (Le Figaro) lors du Grand Débat organisé ce jeudi 26 mars (à partir de 18h30).

Le débat a été diffusé en direct sur RTL et RTL.fr. Les auditeurs et internautes sont invités à réagir à cette opposition en direct sur les réseaux sociaux via le hashtag #LeGrandDébat.

Le Grand Débat

19h52 - "L'Europe est un îlot de paix et de civilisation dans un monde attaqué à l'est par Vladimir Poutine et par le terrorisme", affirme Jean-Marie Le Guen.

19h50 - "Le pouvoir d'achat a été divisé par deux, durant le mandat de Nicolas Sarkozy, accuse Marine Le Pen. Le chômage est passé de 7,5% à plus de 10% de la population active. Vous n'avez obtenu aucun résultat (...) Quant aux réformes, l'UE les a déjà envoyées au sous-préfet François Hollande".

19h47 - "Vous êtes le Attila de l'économie !" Jean-Marie Le Guen attaque directement Marine Le Pen.

19h45 - Christian Estrosi reproche au gouvernement de "ne pas écouter les Français". Selon Jean-Marie Le Guen, "il n'y a pas de lien entre les élections locales et la politique nationale. On ne vote pas pour ou contre le programme du FN, du PS ou de l'UMP".

19h42 - Marine Le Pen accuse le PS et l'UMP de "collusion" et assure "ne pas vouloir s'allier avec des gens qui ont mis (son) pays à genoux". La présidente du FN se projette déjà vers la prochaine présidentielle, "la rencontre d'un homme/d'une femme avec le peuple".

19h40 - "D'après les calculs qui sont les nôtres, nous ne serons jamais dans une situation de majorité relative", assure Christian Estrosi. Le député-maire de Nice estime que l'UMP n'aura à nouer d'alliances ni avec le PS ni avec le FN pour obtenir la présidence d'un conseil départemental.

19h37 - Selon Jean-Marie Le Guen, "il y aura un rejet massif des candidats FN au second tour".

19h35 - "Là nous où serons les arbitres, nous ferons de la politique. Nous allons proposer une charte. S'ils ne veulent pas la signer, ils se débrouilleront. Elle sera rendue publique lundi, à l'issue de notre bureau politique, annonce Marine Le Pen. Je veux qu'il y ait la lutte contre la fraude au RSA, la défense des services publics de proximité, l'interdiction totale de l'augmentation des impôts, le manger français".

19h27 - "De combien a augmenté la dette dans le département depuis 2008 ?", demande Marine Le Pen à Christian Estrosi. "Ce n'est pas de l'endettement, c'est de l'emprunt !", lui répond-il.

19h25 - "L'UMP dit que l'on dépense trop mais demande tout le temps plus d'argent : pour les dotations ou l'armée, par exemple. C'est un discours schizophrénique !", s'emporte Jean-Marie Le Guen.

"Les déficits viennent de l'État, pas des collectivités locales que nous gérons, lui répond Christian Estrosi. Les collectivités locales créent de l'emploi (...) Nous allons gagner 30 à 35 départements, grâce aux Français qui veulent sanctionner le gouvernement".

19h20 - "Je suis contre les menus halal et casher mais je ne veux pas que l'on impose le porc à des enfants qui n'en mangent pas", explique Christian Estrosi. Selon lui, la droite est la force politique qui a le plus progressé à l'occasion de ces départementales : "Les électeurs reconnaissent notre bonne gestion (...) Nous voyons l'échec des sortants socialistes, qui ont soutenu une politique gouvernementale qui ont conduit à une baisse des dotations".

19h18 - "Vous n'avez pas contredit les propos que j'ai rapportés, rappelle Jean-Marie Le Guen. Ceux qui sont avec vous, vos candidats qui ont multiplié les dérapages et auxquels vous n'avez pas retiré votre soutien, suivent les racines profondément inégalitaires et xénophobes du FN (...), un parti dangereux pour la démocratie".

Marine Le Pen répond : "Vous vous ridiculisez".

19h15 - Le député-maire de Nice assure "ne pas partager l'avis de Nicolas Sarkozy" à propos des menus de substitution dans les cantines.

"Un menu de substitution, s'il est religieux, c'est non. Je ne veux pas qu'on réclame des horaires de substitution ni des jours fériés de substitution ! C'est ce ce qu'a fait voter François Hollande (...) Quant aux menus, il y en a toujours eu deux, pour des raisons de diététique", assure Marine Le Pen.

"Nicolas Sarkozy a voulu reprendre vos électeurs, vous faire les proches. Visiblement, il s'est trompé", ironise Jean-Marie Le Guen.

19h12 - Christian Estrosi fait une mise au point sur l'accusation dont il a fait l'objet. "J'ai préempté un local pour empêcher les prières de rue et ai consenti à un loyer extrêmement bas (...) Je le dis car c'est un modèle pour que nous puissions contrôler les choses".

"L'UOIF est inscrite comme organisation terroriste sur la liste des Émirats Arabes Unis !", attaque Marine Le Pen. "Ce n'était en aucun cas l'UOIF", assure Christian Estrosi.

19h10 - Selon Jean-Marie Le Guen, "ce n'est pas aux départements de lutter contre la fraude même s'ils peuvent y contribuer". Le secrétaire d'État accuse un eurodéputé FN d'avoir dit qu'il fallait "renvoyer les femmes à la maison pour donner une meilleure éducation des enfants".

"Monsieur Chauprade a déclaré que l'IVG est une culture de mort. Votre parti est contre le remboursement de l'IVG. Je prétends que si vous contrôlez un département, vous empêcherez l'accès égal à l'IVG", assure-t-il. "Vous racontez n'importe quoi", lui répond Marine Le Pen.

"Vous êtes pour le remboursement de l'IVG, madame Le Pen ?" ; "Nous n'entendons pas changer la législation", réplique Marine Le Pen. Selon elle, le PS "prévoit à nouveau la pluie de grenouilles" dans les départements et municipalités que le FN allait remporter.

19h07 - Un département géré par le Front national serait "aussi différent que les villes gérées par le FN", selon Marine Le Pen, qui promet une politique qui permettra d'éradiquer "les mauvaises dépenses", telles que "les fraudes", "l'arrêt des projets pharaoniques". La présidente du FN veut "arrêter les hausses d'impôts" et "renforcer l'aide aux personnes âgées" et souhaite "lutter contre le communautarisme" à l'échelle du département. Marine Le Pen veut revoir certaines subventions distribuées par les départements.

18h53 - "Monsieur Estrosi est là. Le 26 mars 2013 a été condamné pour atteinte à la laïcité pour avoir accordé un loyer extrêmement faible à une mosquée gérée par l'UOIF", accuse Marine Le Pen. "Mensonge !", répond Christian Estrosi. 

18h51 - "C'est l'islam tout entier qui pose problème à la France (...) Il y a un problème d'islam en France mais 90% des musulmans français sont de parfaits républicains, intégrés", estime Christian Estrosi.

18h50 - "J'adore le jeu de ping-pong entre le PS et le FN, mis en place depuis longtemps pour éliminer l'UMP du débat. Cela n'a pas marché, ironise Christian Estrosi. J'ai l'impression que vous êtes enfermée dans une pièce avec Manuel Valls pour vous mettre d'accord".

Le député-maire de Nice estime que "lorsque la droite est au pouvoir, le FN baisse. Et c'est ce qui va arriver très bientôt".

18h47 - "Le Front national défend tous les Français, quelle que soit leur origine, estime Marine Le Pen. C'est Manuel Valls qui monte les Français les uns contre les autres, en disant qu'il veut 'stigmatiser' le FN". La présidente du FN accuse l'UDI d'avoir "fait élire un représentant du parti des musulmans".

18h45 - Jean-Marie Le Guen rappelle à Marine Le Pen qu'elle n'était pas présente lors de la manifestation de paix du 11 janvier. "Vous nous en avez virés !", répond-elle. Le secrétaire d'État fustige la politique que propose Marine Le Pen, basée, selon lui, sur la distinction entre "les bons et les mauvais Français" : "Vous êtes un parti de division des Français, indépendamment du fait que votre programme économique nous mènerait à la ruine".

18h43 - "J'ai contre moi un FNPS qui vote contre moi pour lutter contre les mesures que je propose contre le jihadisme", contre-attaque Christian Estrosi. Marine Le Pen et le député-maire de Nice s'affrontent directement.

18h42 - Marine Le Pen réplique à Christian Estrosi. "Ce terme d'ennemi est outrancier et scandaleux. Mon ennemi, c'est l'État islamique. Je n'ai pas d'ennemi en France (...) L'UMPS est un adversaire unique et commun".

18h37 - "Si vous avez peur de quoi que ce soit, ne demandez pas à gouverner la France", attaque Christian Estrosi, fustigeant les appels de François Hollande et Manuel Valls contre le Front national. Le député-maire de Nice rappelle que l'alliance UMP-UDI "a gagné le premier tour des élections départementales".

Selon lui, les résultats des départementales sont "le prolongement du succès" des municipales de 2014. "J'ai un adversaire, c'est le gouvernement qui mène le pays à la ruine. J'ai un ennemi : le FN qui veut mener mon pays au chaos", tacle-t-il. Christian Estrosi estime être "le meilleur représentant des ouvriers (...) et de la France qui souffre", au contraire de Marine Le Pen et prédit "une punition" au FN, dimanche prochain.

18h35 - Jean-Marie Le Guen considère que le Parti socialiste "a résisté". Le secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement relativise le score du Front national, "moins fort que ce que l'on attendait (...) mais incroyable" et pense que l'UMP "a bénéficié du statut de parti d'opposition". Selon lui, "la division de la gauche a été meurtrière au premier tour (...) Je constate les divisions et les regrette".
18h30 - Marine Le Pen estime que le Front national est le grand vainqueur du premier tour des élections départementales. "Qui est porté par une dynamique ? C'est clairement le Front national. Quel est le premier parti de France, pas alliance, parti ? C'est très clair : c'est le Front national (...) En tant que parti, ça ne fait pas de doute, affirme-t-elle (...) Il a réussi un véritable exploit électoral. C'est historique".

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