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Stephen Bannon dit Steve Bannon (Conseiller en stratégie), dirigeait le site d'informations Breitbart (proche de l'extrême droite), directeur de la campagne de Donald Trump
Crédit : DOMINICK REUTER / AFP
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Il assure à Marine Le Pen la victoire. Steve Bannon était l'invité surprise de ce 16e congrès du Front national. Il représente l'incarnation de la droite américaine la plus dure. Durant son intervention d'une trentaine de minutes devant les militants frontistes, l'ex-conseiller de Donald Trump l'a assuré : "l'Histoire est de notre côté et va nous mener de victoire en victoire". Il avait mené la campagne du président américain dans la dernière ligne droite de l'élection américaine en 2016.
Steeve Bannon a ensuite fait siffler les médias les qualifiant de "parti d'opposition", "de médias de l'establishment" ou de "laquais". Des déclarations qui ont provoqué des huées dans l'assistance. "Vous vous battez pour votre liberté ? Ils vous traitent de xénophobe. Vous vous battez pour votre pays ? On vous appelle raciste. Mais les temps de ces paroles dégueulasses sont finis", a assuré l'ex-directeur de Breitbart news, comme le rapporte le JDD. "Laissez-vous appeler racistes, xénophobes, portez-le comme un badge d'honneur. Chaque jour, nous deviendrons plus forts et eux s'affaibliront", a ajouté Steve Bannon.
Devant la presse, il a indiqué avoir rencontré l'ex-députée FN Marion Maréchal-Le Pen le mois dernier, au lendemain de son intervention remarquée devant le gratin conservateur américain, lui prédisant un avenir radieux. Il l'avait déjà qualifiée en 2016 d'"étoile montante" de l'extrême droite. Comme le rapporte Louis Hausalter, journaliste politique pour MarianneleMag, il est même allé jusqu'à dire qu'elle était l'une des personnes les plus impressionnantes du monde", sous les yeux de Marine Le Pen.
Le JDD précise également que l'ancien de la banque Goldman Sachs et de la Société générale a dénoncé avec virulence "les banques centrales" et les grandes plateformes numériques, en particulier les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon). Il a en revanche estimé que "la technologie sert notre liberté", en citant l'exemple des crypto-monnaies. Il estime qu'elles "vont sauver notre liberté".
Au sujet de la venue de Steve Bannon, c'est une visite "paradoxale" qui n'est "pas exactement la définition de la "dédiabolisation" lancée depuis 2011, a commenté le cofondateur du FN Jean-Marie Le Pen. L'ancien président du parti, exclu par sa fille pour ses propos polémiques sur la Shoah, avait pourtant avoué sa "sympathie" pour l'ex-conseiller de Donald Trump lors d'une séance de dédicace de ses mémoires à Paris.
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