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Emmanuelle Cosse, le 23 août 2014, à Pessac. (photo d'Archives)
Crédit : AFP / JEAN-PIERRE MULLER
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"Fessenheim fermera, nous en avons aussi parlé avec le président de la République", a déclaré Emmanuelle Cosse, ce vendredi 17 octobre sur France Info. "C'est ce qu'il a dit. Je suis peut-être la seule en France à le croire mais Fessenheim fermera, c'est un engagement du président de la République".
"J'entends bien les pressions d'EDF, des syndicats, les sorties de Ségolène Royal et de Stéphane Le Foll. Sauf que je vous dis que Fessenheim fermera", a-t-elle insisté. La patronne d'EELV avait été reçue lundi par François Hollande.
"Si Fessenheim ne ferme pas, ça veut dire que la France n'est pas capable de répondre à la question de la sûreté nucléaire, a ajouté l'élue d'Ile-de-France. Cette centrale est sur la nappe phréatique la plus importante d'Europe. En plus, Fessenheim est en panne toutes les semaines". Pour Emmanuelle Cosse, cette fermeture ne serait "pas une lubie des écolos ou de François Hollande mais la nécessité d'avoir une politique énergétique à la hauteur des enjeux".
Une déclaration que la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal a tempéré dans la foulée, déclarant que les options restaient ouvertes. "Ce qui est sûr, c'est que deux réacteurs fermeront" avec l'ouverture de Flamanville, a-t-elle déclaré sur I-Télé.
La fermeture de Fessenheim "c'est l'hypothèse aujourd'hui qui a été avancée dans le cadre de la campagne présidentielle (....) Pour l'instant, il n'y a pas d'autre d'hypothèse sur la table". "Je suis très pragmatique, a-t-elle ajouté. "Je veux que les choses se fassent, pas parce qu'on a promis les choses, mais je tiens compte de l'évolution de ce qui s'est passé entre la promesse et le moment où on la réalise", a-t-elle expliqué, faisant allusion aux investissements réalisés depuis dans la doyenne des centrales françaises.
"L'Autorité de Sûreté nucléaire (ASN) nous dira, au moment où il faut fermer, quels sont les réacteurs les plus dangereux ou ceux qui nécessitent le plus lourd investissement public. Est-ce que c'est Fessenheim? Est ce que c'est d'autres réacteurs?", a-t-elle ajouté.
"A ce moment là, en fonction de la proposition de l'entreprise (EDF, ndlr), on examinera la situation et EELV, comme nous, examinera aussi la situation en fonction de la réalité de ce qui est dit par l'Autorité de sûreté nucléaire", a-t-elle conclu. La fermeture de Fessenheim a été promise par François Hollande et confirmée après son élection en 2012.
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