- 34m56s
1 min de lecture
Jérôme Lavrilleux
Crédit : AFP / PATRICK KOVARIK
Je m'abonne à la newsletter « Politique »
"Les responsables de l'UMP pourraient donc être poursuivis pour financement illégal d'une campagne électorale." C'est sur cette phrase lapidaire que s'achève la note de synthèse de Christine Dufau, la commissaire en charge de l'anticorruption, censée résumer l'enquête sur l'affaire Bygmalion.
Révélée par le JDD, cette note écrite au lendemain de la mise en examen des trois anciens cadres de l'UMP concernés par l'affaire confirme tous les soupçons des enquêteurs. "Les paiements de ces factures n'auraient pas pu être effectués sans l'accord de ces deux parties", est-il notamment écrit.
En clair, impossible que le maquillage des comptes de campagne de l'UMP ait eu lieu sans l'accord des responsables du parti, en l’occurrence en premier lieu Jérôme Lavrilleux et Jean-François Copé.
Tout au long du rapport, la commissaire revient sur les différents éléments de l'affaire, confronte les déclarations des trois anciens cadres mis en examen parmi lesquels Eric Cesari, l'homme qui a désigné Jérôme Lavrilleux comme le principal "organisateur" des campagnes.
Dernière conclusion de la note de synthèse : les responsables de l'UMP ont tous toujours eu à l'esprit la problématique des frais de campagne. Aucun ne peut donc continuer à plaider l'inattention pour justifier le maquillage, reste aux juges de déterminer lequel d'entre eux a mis en oeuvre le "système Bygmalion".
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte