Le gouvernement tient un séminaire sur la baisse des dépenses publiques. Or, la France n’est pas douée pour cet exercice pense Alain Duhamel. "On n’est même pas doué du tout. La France bat les records d’Europe de dépense publique, de dépense sociale, de fiscalité sur les particuliers, et de fiscalité sur les entreprises."
C’est un cercle vicieux assure l’éditorialiste. Autre problème, l’accoutumance des Français à ces dépenses. "Les Français disent, ‘oui, il faut absolument baisser les impôts’." Mais si vous essayez de toucher au moindre équipement public dans leur environnement personnel, un hôpital, une maison de retraite, une école, une université, c’est une levée de boucliers générale."
Un paradoxe qui s’est d’ailleurs vu dans la perception du plan Borloo pour les banlieues qui "coûtait des fortunes". À tel point que si Emmanuel Macron arrive à baisser les dépenses publiques, il aura réussi "une prouesse incroyable", pour Alain Duhamel.
Les leviers sont connus pour l’éditorialiste. "Baisser le nombre de fonctionnaires, c’est prévu, diminuer certaines aides sur les entreprises, transformer certains services publics en concession privées etc…" Mais la dépense sociale constitue la moitié des dépenses publiques. Et les économies sont plus dures à réaliser. "Dès qu’on veut y toucher, c’est une levée de boucliers", regrette Alain Duhamel. "S’il arrive à le baisser ce serait le budget le plus courageux depuis Raymond Barre en 1977. Mais aussi le plus impopulaire."
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