Et pour commencer ce matin, parlons d'une femme. Une femme que vous avez sûrement tous entendue ces derniers jours. Vous avez peut-être aussi vu ces images où on la voit en débardeur, rangers aux pieds. Cette femme c'est Annick Girardin, la ministre des Outre-mer. Une femme aux airs de Betty Boop qui aurait pris des cours de taekwondo...
Voilà comment Libération la dépeint ce matin. Le quotidien dresse son portrait, dans lequel on apprend plein de choses... Annick Girardin c'est d'abord une politique loin, très loin du sérail et qui s'en réjouit d'ailleurs. Son diplôme a elle, ce n'est ni l'ENA, ni Sciences-Po. Non, elle a fait Éducation populaire et jeunesse, une formation d'animatrice socio-culturelle.
15 ans plus tard, elle fait ses débuts en politique, est élue députée en 2007 dans la plus petite circonscription de France : Saint-Pierre-et-Miquelon et ses 6.300 habitants. Car oui, même si ça ne se voit pas comme elle aime à le rappeler, elle aussi vient d'Outre-mer. Fille d'un pêcheur reconverti boulanger, Annick Girardin a grandi et vécu toute sa vie dans cet archipel, ce confetti de France au large de l'île canadienne de Terre-Neuve. Son compagnon et sa fille y vivent d'ailleurs toujours.
2007 donc l'Assemblée. Sept ans plus tard, elle fait son entrée au gouvernement, d'abord comme secrétaire d'État au développement et à la francophonie, puis à la fonction publique. En mai dernier, la voilà contrainte de plier bagages. Pas fâchée d'ailleurs de rentrer chez elle, écrit Libé, après tant de soirées studieuses et solitaires dans son 30 m² parisien.
Mais très vite, le téléphone sonne. Édouard Philippe, le Premier ministre, lui propose de faire partie du gouvernement, sans préciser toutefois à quel poste. C'est niet. Emmanuel
Macron revient à la charge. Il faut dire qu'Annick Girardin coche pas
mal de case : c'est une femme, expérimentée, pilier du PRG, le Parti
radical de gauche... Bref, il lui offre le poste de ses rêves, l'Outre-Mer.
Elle aurait bien aussi récupéré le portefeuille de la mer, mais Nicolas Hulot ne veut pas le lâcher. Du coup, Annick Girardin demande un temps de réflexion. Le Président lui accorde 15 minutes, elle en prendra 40. "J'ai exagéré, comme d'hab", raconte la ministre. Annick Girardin, seule rescapée avec Jean-Yves le Drian, du quinquennat Hollande. Trois mois plus tard, là voilà aujourd'hui, qui affronte deux ouragans.
Deux ouragans et une polémique sur la gestion supposée défaillante de l'État. Là-bas, elle est partie avec un officier de sécurité et un chauffeur. C'est tout. Quand on ne vit pas les choses, dit-elle, on ne peut pas les comprendre. Un mode commando qu'elle affectionne, comme le rappelle son équipe.
Au
plus fort
de l’épidémie d'Ebola, elle était allée inaugurer un centre de traitement français en Guinée, elle en est revenue avec une forte fièvre et la hantise
d'avoir contaminé ses collègues européens croisés à Bruxelles à son
retour.
L'Opinion nous donne ce matin des nouvelles de Bruno Roger-Petit, le tout nouveau
porte parole de l’Élysée, très discret depuis sa prise de fonction, il y a dix jours. Son bureau, raconte le quotidien, ne désemplit pas. Sept rendez-vous
programmés
avec des éditorialistes pour la seule journée d'hier et un objectif :
éteindre l'incendie.
De la polémique autour des fainéants à la séance
d'explication de texte... L'ancien journaliste rappelle ainsi qu'en février 2015, Emmanuel Macron fustigeait déjà les fainéants
de la politique, visant à l'époque les socialistes frondeurs, qui avaient
obligé le gouvernement à passer par le 49.3 pour faire adopter son
projet de loi sur la croissance et l'activité.
Voilà une opération qu'aucun communicant n'aurait osé : le prince George, ambassadeur des lentilles vertes du Puy-en-Velay de Haute-Loire. C'est très sérieux ! Figurez-vous que depuis que les tabloïds anglais ont détaillé le menu de la
cantine
de l'école de l'héritier de la couronne britannique, les sujets de sa
très gracieuse majesté se jettent sur ce joyau de notre gastronomie.
"Les grossistes reçoivent plein d'appels !, explique Antoine Wassner, patron de l'entreprise
Sabarot, spécialiste des légumes secs en Haute-Loire. C'est "l'effet star" dès qu'un VIP s'affiche avec un produit ! Et c'est un
magnifique
coup de projecteur sur les lentilles du Puy en Angleterre, déjà notre deuxième marché après la France. Et puis, faire le buzz avec un légume sec,
riche en protéines végétales, et un petit prince de 4 ans, c'est très
politiquement correct !", s'amuse ce patron, dont
l'entreprise exporte 50% de sa production de lentilles vertes, dont 10%
en Angleterre.
"Peut-être que cette mode ne durera pas outre-Manche, mais avec la vogue du 'vegan',
on l'espère...", ajoute-t-il. La
demande en tout cas, peut s'envoler, car après une année 2016 médiocre en
raison
des intempéries, "nous avons, explique-t-il, une bonne récolte cette
année, le double de l'an dernier, avec 2.500 à 3.000 tonnes de
lentilles (...). L'an dernier, on avait dû fixer des quotas à nos clients.
Ce ne sera plus le cas".
Dernière info enfin, détail du menu, si vous aussi vous voulez jouer les princes George et pas seulement avec de simples lentilles, c'est un maquereau fumé sur un lit de lentilles
vertes du Puy qui a été servi au jeune prince. Le tout préparé par un chef français... Tout s'explique.
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