Alain Juppé plaide pour que l'État français prenne sa part de responsabilité dans le naufrage de l'entreprise Alstom. Le groupe a annoncé lundi 12 septembre l'arrêt d'ici 2018 de la production de locomotives sur le site de Belfort et la suppression de 400 postes sur 500. Après ça, le secrétaire d'État en charge des Transports Alain Vidalies a été affirmatif : Alstom ne fermera pas malgré l'annonce. Pour le maire de Bordeaux, le gouvernement "a l'air de découvrir le problème", alors qu'il est "actionnaire à 20%, donc il a au moins accès à l'information".
Mais si Alain Juppé plaide pour une action étatique et pense que le gouvernement aurait pu "orienter les choses", sans "imposer l'achat de n'importe quoi" à la SNCF, il ne souhaite pas de nationalisation, contrairement à Jean-Pierre Chevènement. "On ne va pas 'démondialiser' l'économie mondiale comme certains le proposent, explique-t-il. Je pense que c'est l'entreprise et l'économie de marché qui peuvent demain nous permettre de renouer avec la croissance".
"Il y a des entreprises où, grâce au dialogue social, on arrive à sauver les choses", assure le maire de Bordeaux, donnant Michelin en exemple, sans oublier d'égratigner Emmanuel Macron. "Je voudrais quand même poser une question : que faisait le ministre de l'Économie pendant tout ce temps-là ? Il vient de quitter son poste, il est probable qu'il consacrait plus de temps à sa petite start-up politique qu'à l'industrie française", ironise-t-il.
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