Nicolas Sarkozy a été placé mercredi 1er avril sous le statut de témoin assisté dans l'affaire du règlement controversé par l'UMP des pénalités qui lui avaient été infligées après la présidentielle de 2012. Il savait qu'il était convoqué par les juges. Il savait même que ces juges pouvaient décider de le mettre en examen. Ils ont choisi un autre statut.
Disons que c'est un épiphénomène. Ce n'est pas comme si il avait une nouvelle fois été mis en examen. Ca n'est jamais formidable de se retrouver dans le bureau des juges, d'être filmé tôt le matin dans sa voiture aux vitres fumées en entrant dans les locaux du pôle financier. Mais cela n'inquiète pas Nicolas Sarkozy.
D'ailleurs du côté de ses proches, on estime qu'il n'y a plus d'histoire sur les pénalités que l'UMP avait supportées à la place de Nicolas Sarkozy dans le cadre du dépassement des comptes de campagne. Comme le dit l'un de ses amis : "Ça aurait été une petite tache sur le costume clair du patron. Là, le costume sort impeccable du pressing".
Évidemment, il s'en serait bien passé. Mais le succès électoral et ce placement sous témoin assisté, ce sont quand même deux choses différentes. La victoire de l'UMP n'est pas, d'un coup, balayée, minimisée, remise en cause. Même si ça rappelle qu'il y a toujours une épée de Damoclès au-dessus de la tête de Nicolas Sarkozy.
L'affaire Bygmalion est d'ailleurs venue percutée celle des pénalités, puisque trois proches de l'ancien Président ont été placés en garde à vue. Nicolas Sarkozy s'attend, un jour ou l'autre, à être interrogé dans cette affaire de fausses factures et de fraude. Il dit même qu'il aimerait en savoir plus sur ce qui s'est passé "à son insu".
Nicolas Sarkozy vit les affaires comme quelque chose de cyclique
Alba Ventura
En réalité, Nicolas Sarkozy vit les affaires comme quelque chose de cyclique. Sa vie est émaillée de rendez-vous judiciaires ces dernières années. Il a déjà été mis en examen dans une autre affaire, celle des écoutes. Régulièrement, la justice vient lui rappeler que son nom est cité dans plusieurs dossiers. Il y a au moins neuf affaires qui le concernent. Disons que cela fait partie de ce qui est sur la route de la présidentielle.
Cela peut-il l'empêcher d'être candidat en 2017 ? Si les affaires dans lesquelles son nom apparaît, se dégonflent toutes les unes après les autres, comme le croit ses amis, non. Il n'y pas de raison qu'il soit empêché. Maintenant si des procédures devaient déboucher, s'il était mis en examen ou renvoyé en correctionnelle, ce serait une toute autre histoire. Mais on n'en est pas là.
Mercredi, Nicolas Sarkozy confiait à ses proches qu'il n'était en aucun cas affecté, et que bien au contraire "ça le dopait". Il pense même qu'il est dans une bonne séquence, qu'il avait distancé ses rivaux et qu'au mois cette affaire dites "des pénalités" était derrière lui.
Ce n'est évidemment pas ce que pensent ses adversaires à l'UMP, qui ne se sont jamais privés en coulisses de penser que ces affaires qui reviennent régulièrement le plombent. Certains, même, prennent même le pari qu'elles seront un obstacle sur le chemin de la présidentielle, qu'elle finiront par l'empêcher d'être candidat.
En attendant, il n'est pas à terre. Il pense même qu'il en a surmonté de plus rudes.
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