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Une marche blanche à Paris et des rassemblements dans d'autres villes. Un an après la mort dans le XIe arrondissement de Sarah Halimi, défenestrée par un voisin aux cris de "Allahou Akbar", le meurtre de Mireille Knoll, une femme de 85 ans, a de nouveau scandalisé. Et ce, bien au-delà des rangs communautaires.
Mireille Knoll, qui avait échappé de justesse à la rafle du Vel d'Hiv', a été "assassinée parce qu'elle était juive", victime du même "obscurantisme barbare" que le colonel Arnaud Beltrame, tué par le jihadiste de l'Aude, a déclaré Emmanuel Macron lors de l'hommage rendu au gendarme aux Invalides.
Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), rejoint par de très nombreuses associations, a appelé à une "marche blanche" à Paris qui partira à 18h30 de la place de la Nation pour rallier le domicile de la victime, avenue Philippe Auguste dans le XIe arrondissement.
"L'antisémitisme, aujourd'hui, n'est pas l'affaire des juifs, c'est l'affaire de la France", avait souligné Francis Kalifat, le président du Crif. Mais si ce dernier a appelé "l'ensemble des Français" à se déplacer à cette marche blanche, la présence de certaines personnalités politiques n'a pas manqué d'assombrir le tableau, avant même le début du rassemblement.
En première ligne ? Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen, leader de la France insoumise et du Front national. Et leur arrivée n'a pas manqué de créer certains remous près de la place de la Nation. Les deux chefs de parti ont été sifflés, hués et même bousculés. "Ca fait des années que nous dénonçons l'antisémitisme islamiste, donc nous sommes à notre place ici. Surtout que l'un des fils a appelé à l'unité. Ceux qui huent manquent de respect à la victime", a notamment déclaré la présidente frontiste.
Face aux nombreuses tensions au sein du cortège, Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen ont été exfiltrés de la marche blanche. Plusieurs dizaines de jeunes avaient crié "Insoumis, dehors !" à la venue du premier tandis que des "nazis, fachos" ont été lancés à l'adresse de la seconde.
De nombreuses personnalités politiques ont réussi à se faire une place dans une ambiance beaucoup plus calme. Anne Hidalgo, Laurent Wauquiez, Christophe Castaner, Valérie Pécresse, Gérard Larcher, Florian Philippt étaient notamment présents place de la Nation alors que de nombreux membres du gouvernement ont fait le déplacement pour cette marche blanche.
François de Rugy, président de l'Assemblée nationale, a assuré que "tous les responsables politiques ont leur place" dans ce rassemblement. Des propos qui font écho à l'appel vibrant de Daniel, fils de Mireille Knoll. "Si nos amis chrétiens, musulmans, noirs, protestants, si tout le monde vient… Ce sera montrer au monde qu'on n'est pas prêt à se résigner à la barbarie, d'où qu'elle vienne. En 2018, c'est inadmissible qu'on tue une vieille femme parce qu'elle est juive. Ce serait la même chose si elle avait été chrétienne. C'est inacceptable", avait-il déclaré au micro de RTL.
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