Grand discours de Michelle Obama ce jeudi 13 octobre dans le New Hamspshire, peut-être le plus important de la campagne. La voix tremblante d’émotion et de rage, la première dame a évoqué le dégoût qu’elle a ressenti en entendant les propos de Trump dans sa vidéo obscène. Sans jamais citer son nom, elle décrit Trump comme un prédateur sexuel.
"Je
ne peux m’arrêter d’y penser. Ça
m’a ébranlé, au plus profond de moi même, d’une manière que je n’aurais jamais
imaginé. Comme
cette impression de sombrer quand vous marchez dans la rue, occupées à vos
affaires, quand un type vous hurle des mots vulgaires à propos de votre
corps. C’est
ce sentiment de terreur, de violation, que trop de femmes ont ressenti quand
quelqu’un les a attrapé, les a forcé et qu’elles ont dit non. Et qu’il
n’écoutait pas. Les
commentaires honteux sur nos corps. Le
manque de respect pour nos ambitions, notre intelligence. Croire
qu’on peut faire ce qu’on veut sur une femme. C’est cruel. C’est effrayant. Et
la vérité, c’est que ça fait mal. Ce
n’est pas normal. Ce
n’est pas du combat politique anodin. C’est
scandaleux, intolérable. Aucune
femme ne mérite d’être traitée ainsi, aucune d’entre nous ne mérite de tels
abus".
Hillary Clinton a personnellement tweeté pour saluer Michelle Obama. "Je suis en admiration" devant ce discours. "Merci de mettre en mots ce qui est dans tant de nos cœurs -H", a écrit la candidate démocrate.
Barack Obama lui-même a félicité publiquement son épouse pour son discours, en rajoutant qu’il l’avait justement épousé pour améliorer le "patrimoine génétique" de ses descendants.
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Après qu’une journaliste de People Magazine a raconté comment Donald Trump a eu
un comportement inapproprié envers elle, le milliardaire a tenté de se
disculper en mettant en cause implicitement sa beauté : elle n’était pas assez
jolie pour être digne de ses avances sexuelles pressantes. "Regardez
là, regardez là, dites mois ce que vous en pensez… Je ne crois pas".
- À la suite de la publication de témoignages sur des attouchements sexuels, Donald Trump a annoncé qu’il allait attaquer le New York Times. L’avocat du journal a répondu de façon humoristique, sur le mode "vas-y si t’es cap" : "Nous serons heureux d’avoir l’opportunité de mettre les choses au clair devant un tribunal".
- Des pro-Trump, portant des shirts "viol" et "violeur" sous l’effigie de Bill Clinton, sont venus perturber plusieurs meetings pro-Clinton, dont un avec le président Obama. Ils répondaient à un appel lancé par un animateur de radio conservateur.
- Pour évoquer l’effondrement de Trump, TIME Magazine reprend l’iconographie
de l’une de ses unes du mois d’août qui était titrée "débâcle" et publie cette fois ci "totale débâcle".
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