L'ex-gloire ultra-conservatrice du Tea Party, Sarah Palin, a appelé mardi les républicains à voter Donald Trump aux primaires. La candidate malheureuse à la vice-présidence en 2008 voit en lui l'homme qui "fera sauter" l'establishment politique.
Sur son ton habituel mélangeant vitriol, boutades et phrases choc, Sarah Palin a mis tout son poids derrière Donald Trump, lors du meeting du candidat milliardaire à Ames, dans l'Iowa. Pour elle, c'est le seul candidat capable de terrasser les appareils politiques. "Regardez les journalistes, ils ont la tête qui tourne", s'est-elle amusée avant de lancer : "Êtes-vous prêts à rendre sa grandeur à l'Amérique ?"
À écouter la républicaine, l'homme d'affaire "est le maître pour négocier des accords (...) Il ne doit rien à personne si ce n'est à nous, le peuple". Les autres candidats, soutenus par les élites, "portent le politiquement correct comme une ceinture d'explosifs", a-t-elle dit. Le Donald Trump décrit par Sarah Palin serait non seulement un leader politique hors pair, mais aussi un brillant chef des armées, "un commandant en chef qui laissera nos guerriers faire leur travail et botter le cul de l'État islamique".
À la fin de son discours, "assez décousu" d'après l'AFP, Sarah Palin a cédé la place à Donald Trump qui s'est félicité de ce soutien : "Depuis le début, je me suis dit que si je me lançais, il fallait que je gagne son soutien. Elle est une femme qui sent les choses, elle les comprend mieux que quiconque", a-t-il déclaré.
Ancienne gouverneure de l'Alaska, Sarah Palin avait été choisie à la surprise générale par John McCain pour devenir sa colistière à la présidentielle de 2008 contre Barack Obama. Depuis, elle a perdu en influence, mais reste populaire dans les rassemblements conservateurs. Elle y fait régulièrement des apparitions pour s'en prendre à l'establishment, aux élites politiques et économiques, et en particulier aux barons du parti républicain. Mais elle n'exerce plus de mandat électif depuis juillet 2009.
Il n'est pas certain que l'annonce de mardi change la donne, mais il est notable que Sarah Palin ait préféré Donald Trump au sénateur Ted Cruz, qu'elle avait aidé à se faire élire au Sénat en 2012. Anticipant l'événement, ce dernier avait écrit plus tôt sur Twitter: "Sans son soutien, je ne serais pas au Sénat. Quoi qu'elle fasse en 2016, je resterai un grand fan".
Actuellement, le sénateur est au coude-à-coude avec Donald Trump dans les sondages menés en Iowa. Les républicains font campagne activement dans ce petit État où les électeurs voteront le 1er février sous la forme de réunions appelées "caucus", première étape des primaires dans le pays.
Seul point noir dans la journée de Donald Trump: la famille de John Wayne a démenti le soutenir dans la course présidentielle. Le matin, la fille de John Wayne, Aissa Wayne, avait affirmé que si son père était encore là, "il se tiendrait ici à ma place", au musée à la mémoire de l'acteur à Winterset, dans l'Iowa, où Donald Trump avait organisé une réunion publique. "Personne ne peut parler au nom de John Wayne, et ni la famille, ni la fondation ne soutient des candidats en son nom", a corrigé ensuite dans un communiqué Ethan Wayne, fils de John Wayne et président de l'entreprise et de la fondation familiales.
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