Généralement, les candidats annoncent leur choix pour la vice-présidence une fois qu’ils sont assurés d’être désignés par le parti, soit au moment de la convention, l’été avant l’élection, pas en avril. Mais Ted Cruz doit tout tenter pour reprendre la main avant la primaire de l’Indiana mardi prochain. Il a donc décidé de révéler son choix : l’ancienne PDG d’HP, Carly Fiorina, qui avait été la seule femme parmi les candidats républicains. Elle n’avait d’ailleurs pas été particulièrement tendre avec Ted Cruz, lorsqu’ils étaient concurrents.
Un groupe de soutien à l’autre candidat John Kasich n’a pas tardé pour lister tout le mal qu’elle avait pu dire de lui. Elle l’avait ainsi accusé d’être un politicien prêt à retourner sa veste, à mentir, à changer son discours en fonction de son auditoire. Et, bien entendu, Donald Trump s’est empressé de tweeter cette archive.
Visiblement, aujourd’hui, ils sont très amis. Carly Fiorina aime beaucoup les deux filles de Ted Cruz, pour lesquelles elle compose des comptines dans le bus de campagne. Mais quelle étrange idée de les entonner au micro de la réunion publique, pendant laquelle a été annoncé son choix comme vide-présidente ? Les réseaux sociaux et les journaux télévisés n’ont (presque) retenu que ça.
C’est le signe que la fin de Bernie Sanders est proche. Bien que ce soit le candidat, les deux partis confondus, qui lève le plus de fonds auprès des électeurs (plus de 40 millions de dollars par mois), son équipe de campagne annonce le licenciement de plusieurs centaines de personnes, informe le site Politico. Bernie Sanders ne peut plus financer des équipes disséminées sur tout le territoire en prévision d’une campagne nationale, s’il est désigné à la convention (scénario désormais fort peu probable). Il doit concentrer ses efforts financiers sur la Californie, le dernier état, qui vote le 7 juin 2016.
Le milliardaire présentait ce mercredi la "doctrine Trump" en matière de politique étrangère. Difficile de résumer ce discours peu cohérent, mais il est clair que Donald Trump tourne le dos aux néo-conservateurs de l’époque Bush. Plus question d’intervenir pour imposer la démocratie, fini le "nation building". Il critique même Barack Obama pour avoir soutenu le printemps arabe en Égypte. Son slogan, c’est "America First", l’Amérique d’abord, le même que les isolationnistes qui s’opposaient à l’entrée en guerre des États-Unis contre l’Allemagne Nazie. En 3 mots : populisme, nationalisme, et protectionnisme.
Prenons deux
exemples : dans un premier temps, le milliardaire reproche aux Européens de l’OTAN, y compris la France, de
ne pas respecter leurs engagements de dépenses militaires (2% du PIB).
De manière générale, il ne veut plus que l’Amérique paye autant pour
garantir la protection d’autres pays. Puis, il propose une alliance amicale à Vladimir Poutine sans rien
demander en retour, quand bien même il veut une Amérique forte et puissante
pour faire peur à ses ennemis. Une compilation de contradictions, très floue, comme par exemple cette promesse sur l’État islamique : "leurs
jours sont comptés". Daesh va "disparaître" s’il est "élu président. Très très
vite", insiste-t-il.
Mais il ne veut pas dire comment, pour maintenir l’effet de surprise... À noter qu’il lisait un texte au prompteur, c’est presque une première. Aucune insulte en 40 minutes, alors qu'il s’approche parfois de 40 insultes en 1 minutes. Rappelons-le, Donald Trump veut paraître plus "présidentiel". "Est-ce que le type qui faisait marcher le téléprompteur avait les pages dans le bon ordre #canaaucunsens", a tweeté le sénateur Lindsey Graham, l’un des meilleurs spécialistes de politique étrangère au Congrès, ancien candidat et désormais soutien résigné de Ted Cruz.
"Je ne sais pas qui conseilleDonald Trump sur la politique étrangère, mais je peux comprendre pourquoi il ne révèle pas son nom", surenchérit-il, avant de conclure "Ronald Reagan doit se retourner dans sa tombe". L’éditorialiste ultra conservatrice Ann Coulter a trouvé le discours formidable : "Le meilleur depuis le discours d’adieu de Washington", le premier président de l’histoire américaine.
Grande
enquête sur Melania Trump dans le magazine GQ. L’ancien
mannequin slovène raconte son histoire d’amour, et on apprend quelques détails
curieux. Melania appelle leur fils "Little Donald", et
l'habille en costume. Il veut devenir businessman et golfeur. "Petit Donald", de son vrai nom Barron, parle
slovène couramment. Elle n'a pas de nounou, et refuse que son mari l'aide :
"Je ne veux pas qu'il change les couches et mette Barron au lit". Selon Melania Trump, la clé d'un mariage qui tient, c'est
deux salles de bain séparées (je vous laisse lire pourquoi).
Son business de bijoux marche bien, mais ses crèmes
anti-âge au caviar ont fait un flop. L'épouse du milliardaire n’a pas aimé cet article et l’a fait savoir sur la page Facebook. Elle
reproche notamment à la journaliste d’avoir enquêté sur sa famille en
Slovénie. Et
selon elle, son business va très bien.
MSNBC,
la chaîne d’infos de NBC News, tente de gommer l’image de gauche qu’elle avait
auprès du public américain (c’était pourtant sa stratégie éditoriale pendant
plusieurs années : être le pendant "progressiste" de la
conservatrice Fox News). Mais
parfois les habitudes restent, comme
cette scène curieuse. Une grand reporter, qui suit la Maison Blanche, est
partie rejoindre le candidat de gauche Bernie Sanders, en campagne pour l’interviewer.
Elle est finalement filmée par sa propre équipe en train de jouer au basket
avec le candidat ! Visiblement, ils ont l’air de bien s’entendre. Une
familiarité curieuse. La
séquence a été diffusée et rediffusée sur la chaîne, sans que personne ne voit
le problème.
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