Les deux derniers concurrents de Donald Trump, le modéré John Kasich et l’ultra conservateur Ted Cruz ont conclu un accord pour essayer de barrer la route du milliardaire vers la nomination, en l’empêchant d’obtenir la majorité de 1.237 avant la convention, ce qui conduirait à plusieurs tours de scrutins à Cleveland. Car mardi 26 avril, on vote dans plusieurs états de la côte Est : Pennsylvanie, Connecticut, Delaware, Maryland, Rhode Island, des états dont la sociologie politique ressemble à celle de l’état de New York, où Donald Trump a fait une razziala semaine dernière.
D’où cette alliance de la carpe et du lapin Cruz/Kasich, qui vont se répartir la tâche, en coordonnant leurs efforts pour les états suivants (notamment l’Indiana la semaine prochaine, où Ted Cruz espère faire trébucher Donald Trump). Officiellement, ils ne disent pas qu’il se retirent. Ted Cruz n’appelle pas explicitement à voter John Kasich dans l’Oregon et le Nouveau Mexique, et John Kasich n’appelle pas à voter Ted Cruz dans l’Indiana.
Mais ils se sont mis d’accord pour réserver leurs ressources financières (les budgets d’achats d'espaces publicitaires) et leurs temps de campagne à ces cibles respectives pour ne pas laisser un boulevard au magnat de l'immobilier. Ce dernier a répondu sans tarder, en dénonçant une manœuvre "désespérée". Comme le rappelle Donald Trump, ils sont "mathématiquement morts", aucun d’entre eux ne peut le rattraper en nombre de délégués d’ici la convention.
Hillary Clinton a rendu hommage à Prince, décédé le 21 avril dernier, lors d’une interview sur une radio locale de Philadelphie WDAS. Elle appelle notamment les auditeurs à prendre du temps pour penser à cet "Américain original" et "extraordinaire". Et lors d’un meeting en Pennsylvanie, elle est arrivée sur scène sur l’une de ses chansons, Let’s Go Crazy (d’ordinaire, c’est souvent Katy Perry, Taylor Swift ou Kelly Clarkson).
Les frères Koch figurent dans les classements des Américains les plus fortunés. Ce sont aussi des donateurs fidèles et controversés du parti républicain : selon le New York Times, ils étaient prêts à dépenser 889 millions de dollars en 2016 pour financer les candidats du parti et faire battre les démocrates. Pourtant, au grand désespoir de l’establishment du parti, ils n’ont toujours pas ouvert leur porte-monnaie pour financer la campagne interne anti-Trump.
Charles Koch s’en est expliqué dans l’émission dominicale de ABC : les autres candidates ne sont pas des "roles models", des exemples respectables. Pour autant, il ne cache pas le dégoût que lui inspirent les propos anti-musulmans de Donald Trump, évoquant même l’Allemagne nazie.
Mais la déclaration la plus stupéfiante concerne les démocrates : après avoir dit que Bill Clinton avait été un meilleur président que George W. Bush (à qui il reproche d’avoir augmenté considérablement les dépenses publiques), l’intervieweur lui demande si Hillary Clinton pourrait être une meilleure présidente que les candidats républicains restants. "C’est possible", a répondu Charles Koch, visiblement consterné d’en arriver à dire du bien de la candidate démocrate.
Alors que s’ouvrent de nouvelles négociations sur le traité transatlantique de libre-échange, le Président américain est en Allemagne pour tenter de débloquer les discussions. Il doit notamment rencontrer les Européens Angela Merkel, François Hollande, David Cameron et Matteo Renzi. Pourquoi le traité semble-t-il mal engagé, malgré les efforts de Barack Obama ?
Son entourage ne cache plus que les chances d’aboutir à un compromis cette année sont faibles. Or celui ou celle qui lui succédera en janvier prochain sera quoi qu’il arrive plus protectionniste que lui. Donald Trump dénonce ces accords de libre-échange dans tous ses discours, en contradiction avec la ligne traditionnelle du Parti républicain : il explique jour après jour aux Américains qu’ils sont les dindons de la farce de ces négociations, ce qu’il appelle des "mauvais deals", qui détruisent les emplois du Made in USA.
Chez les démocrates,Bernie Sanders est également sur une ligne protectionniste au nom de la défense des salariés. Et c’est pour cela qu’Hillary Clinton a dû donner des gages à sa gauche, en allant jusqu’à s’opposer au traité Transpacifique, conclu il y a quelques mois entre les États-Unis et des pays d’Asie. Et puis ces traités doivent être ratifiés par le Congrès, où Barack Obama n’a pas la majorité.
Tout cela explique que les négociateurs américains ne sont pas prêts à des concessions sur les points de blocages avec l’Allemagne et la France, notamment l’ouverture des marchés publics d'ici aux entreprises européennes.
Lors d’un meeting dans le Maryland ce dimanche, Donald Trump s’est moqué des politiques qui, après s’être tapés dessus pendant la campagne, se congratulent et travaillent même parfois avec le concurrent de leur camp qui les a battus. "Vous ne me verrez plus", promet le milliardaire lors d'un meeting dans le Maryland, rapporté par The Hill. Habitué des plateaux télé depuis 30 ans, il ajoute : "Je ne pense pas que je vais perdre, mais si c’est le cas, je ne crois que vous ne me verrez plus jamais. Je pense que j’irai à Turnberry (son golf en Écosse) et je jouerai au golf".
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