"Panama Papers" : David Cameron a bien détenu des parts dans un fonds offshore

C'est l'information principale de cette soirée du jeudi 7 avril. Le scandale "Panama Papers" qui éclabousse des centaines de personnalités de sphères bien différentes à travers le monde (politique, entreprise, sport...) fait trembler Downing Street. David Cameron a admis ce soir qu'il a détenu jusqu'en 2010 des parts dans le fonds fiduciaire de son père immatriculé aux Bahamas.

Le Premier ministre britannique indique qu'il a vendu ces parts pour environ 37.000 euros en janvier 2010, soit quatre mois avant d'être élu au gouvernement. Cet arrangement fiscal n'était pas illégal, mais il jette le trouble sur David Cameron, qui milite pour la transparence financière. Certaines voix outre-Manche réclament sa démission. Le Premier ministre pourrait être sanctionné dans les urnes aux prochains scrutins.

À écouter dans ce journal

- La Société générale va poursuivre en diffamation Jean-Luc Mélenchon, Jérôme Kerviel et David Koubbi. L'entreprise,touchée par le scandale "Panama Papers", choisit de contre-attaquer.

- La Belgique lance un appel à témoin pour retrouver "l'homme au chapeau", cet individu qui était aux côtés de deux kamikazes à l'aéroport de Zaventem lors des attentats du 22 mars. La police diffuse une vidéo retraçant sa fuite avant sa disparition.

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- Des policiers ont manifesté dans les rues de Paris. Très sollicités depuis plus d'un an, ils protestent car de nombreuses heures supplémentaires n'ont pas été payées. En outre, ils voudraient plus de reconnaissance.

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- Manuel Valls critique le mouvement "En Marche" lancé hier par Emmanuel Macron. Selon le Premier ministre, le positionnement transpartisan de la structure n'a aucun sens : "Il serait absurde de vouloir effacer les différences entre gauche et droite".