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Liban : le premier ministre Saad Hariri démissionne par peur d'être assassiné

Le Premier ministre libanais Saad Hariri a annoncé samedi 4 octobre, à la surprise générale, sa démission.

Saad Hariri, ancien Premier ministre libanais

Crédit : ANWAR AMRO / AFP

Claire Gaveau & AFP

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Une annonce faite à la surprise générale. Le premier ministre a annoncé ce samedi 4 octobre sa démission, un an après sa nomination à la tête du gouvernement. Saad Hariri accuse notamment le Hezbollah chiite et son allié iranien de "mainmise" sur le Liban. "Je sens que ma vie est visée", a-t-il dit, affirmant que le Liban vivait une situation similaire à celle qui prévalait avant l'assassinat en 2005 de son père Rafic Hariri, ex-premier-ministre.

Le Hezbollah est un allié crucial du régime de Bachar al-Assad dans la guerre en Syrie voisine. Il est soutenu par Téhéran et est le seul parti libanais à avoir gardé ses armes après la fin de la guerre civile au Liban (1975-1990). Bête noire d'Israël, le Hezbollah refuse d'abandonner son arsenal, principale pomme de discorde dans le pays.

"L'Iran a une mainmise sur le destin des pays de la région (...) Le Hezbollah est le bras de l'Iran non seulement au Liban mais également dans les autres pays arabes", a dénoncé Saad Hariri, un proche de Ryad. Et "ces dernières décennies, le Hezbollah a imposé une situation de fait accompli par la force de ses armes", a ajouté le Premier ministre démissionnaire, qui lisait son discours derrière un bureau, devant un drapeau libanais.

Le Liban a connu davantage de divisions avec la guerre en Syrie, entre détracteurs et partisans du régime de Damas. Saad Hariri y était lui farouchement opposé. 

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