Les deux missiles en question, probablement des Musudan de moyenne portée, sont capables d'atteindre certaines bases américaines dans le Pacifique. D'après l'agence sud-coréenne Yonhap, un premier tir a eu lieu un peu avant 6 heures le mercredi 22 juin (heure locale). Le ministère sud-coréen de la Défense a affirmé que ce tir avait probablement été un échec, le missile ayant semble-t-il volé sur une distance de 150 ou 160 kilomètres avant d'exploser. Il ne se prononce pour l'instant pas, en revanche, sur le deuxième tir annoncé par Yonhap.
Le Japon a également confirmé le lancement du premier missile, le Premier ministre Shinzo Abe jugeant "intolérable" ce nouvel essai et affirmant son intention d'agir en lien avec les autres nations face au régime de Pyongyang. Le chef du gouvernement japonais a ordonné que soient recueillies et analysées au plus vite des données "afin que la population soit informée rapidement avec exactitude" et que tout soit mis en oeuvre pour assurer sa sécurité. Des médias sud-coréens et japonais avaient rapporté plus tôt que Pyongyang s'apprêtait à effectuer un nouveau tir de son missile de moyenne portée Musudan.
La Corée du Nord, qui souhaite se doter d'une force de frappe nucléaire capable d'atteindre les Américains sur leur sol, a déjà procédé à quatre tirs infructueux de Musudan cette année. Interdite d'utilisation de cette technologie par résolution de l'ONU, la Corée du Nord tire pourtant régulièrement des missiles de courte portée qui finissent en mer du Japon.
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