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Corée du Nord : la France appelle à une "réaction rapide et sévère" dès dimanche après le lancement d'une fusée
L'Élysée et la communauté internationale ont rapidement réagi dimanche 7 février au matin au lancement réussi dans la nuit d'une fusée nord-coréenne.
"Une provocation insensée". L'Élysée a condamné dimanche 7 février le lancement réussi d'une fusée par la Corée du Nord, un tir considéré comme un essai de missile balistique par la communauté internationale. Le Conseil de sécurité de l'ONU va se réunir dès dimanche et la France appelle dans un communiqué à un "réaction rapide et sévère (...) dès aujourd'hui (dimanche)".
"La France dénonce avec la plus grande fermeté la nouvelle violation flagrante par la Corée du Nord des résolutions du conseil de sécurité", précise l'Élysée alerté par la situation dans ce pays pour la deuxième en à peine un mois. Dernièrement, la dictature dirigée par Kim Jong-Un avait effectivement annoncé avoir procédé à un essai réussi de bombe nucléaire H. Cette fois, l'État totalitaire a affirmé avoir réussi à placer un satellite civil en orbite. Mais pour la France, comme pour la communauté internationale, l'annonce nord-coréenne prend des airs de menaces et la fusée pourrait bien être un missile balistique déguisé, servant à la mise au point d'armements capables de frapper le territoire américain.
Un tollé international
Washington, Tokyo et Moscou, ont réagi avant l'Élysée condamnant respectivement une "violation flagrante" des résolutions de l'ONU, un tir "absolument intolérable et "très dommageable". De son côté, la Grande-Bretagne a condamné "fermement" cette provocation dans la foulée de la France. Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères britannique a ainsi déclaré : "La Corée du Nord est pleinement consciente que de multiples résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies interdisent l'usage de la technologie de missiles balistiques. Nous travaillerons avec nos alliés et partenaires pour faire en sorte qu'il y ait une réponse forte si la Corée du Nord persiste à violer ces résolutions".
Le Foreign Office a part ailleurs ajouté que ce genre d'action ne pouvait qu'isoler d'avantage le pays qui ne compte déjà pas beaucoup de soutiens. D'ailleurs, la Chine, sa principale alliée, a elle aussi désapprouvé le comportement de la Corée du Nord et a "exprimé ses regrets" concernant "l'insistance [du pays] à mettre en oeuvre le lancement de technologie de missile, à l'encontre de l'opposition internationale".
