Une visite chargée de symboles. Vendredi 2
février, le président américain a reçu à la Maison Blanche plusieurs transfuges
nord-coréens. L'un de ces six transfuges, Ji Seong-ho, qui a fui la Corée du
Nord en 2006, faisait partie des invités d'honneur de Donald Trump lors de son discours sur l'état de l'Union au Congrès mardi 30 janvier. Brandissant des
béquilles, Ji Seong-ho avait été longuement ovationné par les parlementaires.
Louant des histoires individuelles
"incroyables et véritables sources d'inspiration", Donald Trump a
écouté un à un les témoignages de ces hommes et ces femmes assis autour de lui. Évoquant un échange téléphonique avec son homologue président sud-coréen Moon
Jae-In, il a par ailleurs réaffirmé sa conviction que les contacts noués entre le Nord et et le Sud à la faveur des JO d'hiver à Pyeongchang étaient "une
bonne chose". "Peut-être que quelque chose de bon peut sortir des jeux
Olympiques, qui sait ?", a-t-il affirmé.
Lors de son discours devant le Congrès, Donald
Trump avait dénoncé avec force l'attitude de Pyongyang, affirmant qu'aucun
régime n'avait "opprimé ses propres citoyens" aussi "brutalement
que la dictature cruelle de Corée du Nord".
À cette occasion, il avait aussi mis en garde
contre "la complaisance et les concessions" face à la menace
nucléaire nord-coréenne, promettant de ne pas répéter "les erreurs"
des précédentes administrations.
En 2017, les tensions sur la péninsule ont atteint des sommets alors que Pyongyang menait toute une série d'essais
militaires, y compris des tirs de missiles balistiques intercontinentaux censés
avoir mis à sa portée le territoire continental américain.
L'annonce surprise par la Corée du Nord de
l'envoi de sportifs pour participer aux jeux Olympiques d'hiver à Pyeongchang a
cependant déclenché un intense processus diplomatique. Le bilan de la Corée du
Nord en matière de droits est régulièrement montré du doigt par la communauté
internationale.
Une commission de l'ONU avait publié en 2014 un
rapport accablant concluant que la Corée du Nord se rendait coupable
d'exactions "sans égal dans le monde contemporain". Les enquêteurs des Nations unies avaient recueilli des témoignages d'exilés nord-coréens et
documenté un vaste réseau de camps de prisonniers, ainsi que des cas de
torture, d'exécutions sommaires et de viols. La Corée du Nord avait qualifié le
rapport de fiction inventée par les États-Unis et leurs alliés.
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