Donald Trump a prouvé qu’il savait se défendre tout seul, en attaquant. Mais nous avions ici envie de prendre la défense de son épouse Melania et de leur fils Barron. Vous les avez aperçus sur les images des cérémonies d’investiture, vendredi 20 janvier. Barron, comme la nuit de l’élection, semblait un peu s’ennuyer. Il faisait parfois des grimaces, baillait, ne se tenait pas droit. Mais il n’a que 10 ans. Il se retrouve endimanché, cravaté, obligé rester sage pendant des heures. Il découvre un protocole, et comprend certainement que c’est la fin prématurée de l'insouciance, et donc de son enfance.
Il y a eu aux États-Unis beaucoup de sarcasmes méchants sur les réseaux sociaux, par exemple, en laissant entendre qu’il devrait être "autiste". D'abord, c’est insultant pour tous les autistes et leurs familles, et c’est insultant pour la famille Trump. C’est ce qu’on appelle ici du "cyberbullying", des agressions gratuites sur les réseaux sociaux par des petits tyrans qui se croient tout permis. Ce n’est pas parce que son père se laisse aller parfois lui-même a du cyberbullying que son fils doit être une cible.
Par exemple, l’une des auteurs de Saturday Night Live, l’émission humoristique culte de NBC, a trouvé drôle de dire qu’il avait "la tête d’un de ces dingues armés qui commettent des meurtres de masse dans des écoles". Elle a été suspendue par la chaîne. Barron Trump a reçu publiquement le soutien de deux personnalités qui ont subi ce genre de sarcasmes : Chelsea Clinton - qui était a peine plus âgée que Barron lorsqu'elle a emménagée à la Maison Blanche en 1993 - et Monica Lewinsky, qui a été la première victime de cette méchanceté gratuite sur Internet.
Quand à sa mère, on vu beaucoup de pancartes dans la manifestation du week-end dernier à Washington sur lesquelles on pouvait lire "Libérez Melania" ou "Melania est-ce que ça va ?". Il y a aussi des extraits de vidéos qui circulent sur Internet où on la voit perdre son sourire dès que son mari a le dos tourné. D'autres se moquent de son passé de mannequin.
Une comique très célèbre ici lui reproche de ne pas parler anglais. C'est vrai qu'elle gardé un fort accent, mais elle parle aussi italien, allemand et français. Combien d'Américains peuvent en dire autant ? Bref plein de gens qui n'aiment pas Trump la prennent pour une cruche.
C’est bête et c’est sexiste. On peut pas à la fois saluer les trois millions de manifestants qui descendent dans la rue pour défendre les droits des femmes et considérer que Melania Trump n’est forcément qu’une croqueuse de diamants, forcément nunuche. Chaque First Lady a mis un certain temps avant de trouver ses marques. Cela ne doit pas être simple pour elle, cette nouvelle vie.
Et puis qui sont ces gens pour juger la sincérité de l'amour, l'intimité d'un couple ? Même si vous détestez Donald Trump, laissez Melania et Barron tranquilles. Ils n'ont pas demandé à être là. On comprend qu’elle reste vivre à la Trump Tower, à New York, jusqu'à la fin de l’année scolaire, à l'abri des regards puérils.
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