"La Corée du Nord est la neuvième puissance nucléaire du monde après les cinq membres du Conseil de sécurité des Nations-Unies, le Pakistan, l'Inde et Israël", constate avec gravité Alain Duhamel.
Cette situation est inquiétante à deux égards pour l'éditorialiste. "C'est un échec dans la lutte contre la dissémination de l'arme nucléaire et c'est un échec pour les États-Unis et la Chine". Les premiers essayaient d'empêcher Pyongyang d'avoir l'arme nucléaire, et Pékin souhaitait contrôler et apaiser les tensions. "Les Européens, on n'a même pas écouté ce qu'ils disaient", souffle Alain Duhamel.
La question se pose maintenant de savoir quelles initiatives peuvent être prises pour faire face à cette situation. Le journaliste en liste trois. L'apocalypse nucléaire, scénario "extraordinairement improbable", des frappes préventives détruisant les bases nucléaires nord-coréennes et la voie diplomatique, demandée par la Chine et la Russie.
La voie diplomatique n'apparaît pas utopique pour Alain Duhamel : de nombreux pays ont un intérêt à l'emprunter. "La Corée du Sud en premier : si la Corée du Nord est détruite, la Corée du Sud le sera aussi. La Chine, limitrophe, le Japon, qui serait visé. La Corée du Nord a atteint son objectif en acquérant l'arme nucléaire pour garantir son indépendance."
Si demander aux Nord-Coréens de renoncer à l'arme nucléaire est utopique, un contrôle serait envisageable. "On peut imaginer un plafond nucléaire et un contrôle de ce plafond", espère l'éditorialiste.
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