Les bombes continuent de s'abattre sur les habitants de Gaza. L'armée israélienne multiplie ses raids aériens sur des positions identifiées comme étant celles de terroristes du Hamas ou d'islamistes. Mais dans cet hôpital de Gaza, ce sont les civils qui affluent.
L'entrée de l'hôpital est gardée par des hommes armés pour éviter que la foule ne s'y engouffre. Les médecins courent partout, débordés. Ils passent au milieu des familles qui attendent des nouvelles de leurs proches.
"Mon frère a été blessé dans le dos par les débris d'une explosion. On l'a tout de suite amené à l'hôpital et on attend, mais les nouvelles ne sont pas bonnes... Apparemment, il serait paralysé. Mais on n'a pas encore pu le voir", témoigne Juha, qui attend depuis plus de six heures. Son autre frère perd patience et essaie de forcer le passage pour aller en salle d'opération, mais sans succès.
Les blessés arrivent par dizaine, ils souffrent de brûlures et de fractures dues aux explosions. Les cas s'aggravent, et le chef des urgences angoisse.
"En temps normal, on manque déjà cruellement de matériel médical et de médicaments. Là, on a presque épuisé toutes nos réserves, alors si l'offensive dure ça va être un désastre. Les blessés les plus graves vont mourir sous mes yeux", se lamente-t-il.
Israël a lancé son opération "bordure protectrice" pour détruire les positions du Hamas palestinien dans la bande de Gaza. Le Hamas, lui, continue les tirs de roquette en direction d'Israël. Les habitants de la bande de Gaza vivent dans la crainte permanente.
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