- Accueil
- Actu
- International
- Claudia Priest, ex-otage : "Ils me mettaient le couteau sous la gorge en disant 'on va te tuer"
Claudia Priest, ex-otage : "Ils me mettaient le couteau sous la gorge en disant 'on va te tuer"
REPLAY / DOCUMENT RTL - Claudia Priest, la Française enlevée lundi 19 janvier à Bangui par des miliciens anti-balaka et libérée vendredi, confie avoir eu peur pour sa vie.
Claudia Priest va pouvoir retrouver les siens dimanche 25 janvier. L'humanitaire française enlevée lundi 19 janvier en République centrafricaine par des milices chrétiennes a retrouvé la liberté vendredi 23 janvier notamment grâce à l'action de l'archevêque de Bangui. Après 4 jours de captivité, elle confie avoir craint pour sa vie.
Claudia Priest compte poursuivre son action
"Je vais bien, rassure Claudia Priest sur RTL. J'ai quelques plaies aux pieds assez importantes et quelques contusions. (...) J'ai été malmenée, j'ai des bleus, on m'a arraché ma croix, on m'a arraché mon alliance. (...) A un moment donné, ils m'ont demandé d'enlever ma robe et j'ai dit non."
Ils m'ont traînée quand je tombais, ils m'ont frappée à la tête, ils me mettaient le couteau sous la gorge
Claudia Priest
"On a marché (...) ils m'ont traînée quand je tombais, ils m'ont frappée à la tête, ils me mettaient le couteau sous la gorge en disant 'on va t'égorger, on va t'égorger, on va te tuer', et c'était vraiment des menaces de mort. Ils étaient armés jusqu'aux dents", raconte l'humanitaire.
Moi, personnellement ce n'est pas ça qui va m’arrêter, ils ne me font pas peur
Claudia Priest
Pour Claudia Priest, celà dessert les populations auxquelles elle vient en aide : "C'est terrible parce que quand on s'attaque à une ONG, c'est toute une population que l'on prive de ses bienfaits, je ne veux pas priver cette population qui est brave, courageuse, solidaire et compatissante pour une poignée de rats (...) Moi, personnellement ce n'est pas ça qui va m’arrêter, ils ne me font pas peur.
L'enlèvement de la Française était le premier en Centrafrique depuis le début de l'intervention militaire française "Sangaris" dans ce pays en décembre 2013.
Ses auteurs protestaient contre l'arrestation de l'un de leurs chefs, Rodrigue Ngaïbona, dit "général Andjilo", soupçonné d'être l'un des meneurs de massacres de musulmans dans la capitale centrafricaine.
