La Grèce est enfouie dans la crise. Alexis Tsipras a présenté une nouvelle proposition cette semaine à ses créanciers concernant le remboursement de la dette qui atteint 320 milliards d'euros, soit 177% du PIB du pays. Avec un taux de chômage à près de 26%, les effets de la crise se font ressentir sur le peuple grec.
En 2012, la Grèce avait déjà connu l'une des plus importantes, voire la plus importante, opération de réduction de dette au monde : une centaine de milliards d'euros. À l'époque, les investisseurs privés avaient été mis à contribution, consentant à des pertes réelles allant, selon les estimations, de 75% à environ 60% de leur mise.
La dette publique grecque en proportion du PIB n'a pourtant pas baissé durablement. Elle était de 171% en 2011, a chuté provisoirement à 157% en 2012, pour recommencer à grimper et atteindre actuellement environ 180%.
Depuis le début de la crise grecque en 2009, le nombre de contaminations par le virus d'immuno-déficience humaine (VIH), à l'origine du SIDA, a explosé. De 5.39 pour 100.000 personnes, un taux inférieur à la moyenne de l'Union européenne, le taux de contamination a doublé dès 2012. Il est passé à 10.7 pour 100.000 comme le montre un graphique de Buzzfeed utilisant des chiffres officiels de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Un augmentation proportionnelle à l'augmentation du nombre de personnes consommant de l'héroïne et à la baisse des subventions publiques concernant la prévention sur l'utilisation des seringues et la distribution de préservatifs. Ce chiffre a ensuite commencé à diminuer à partir de 2014.
Les professionnels du secteur immobilier constatent que beaucoup d'acheteurs étrangers tentent de sauter sur les nombreuses occasions concernant les ventes de villas. Sur les îles grecques très prisées comme Mykonos, Rhodes, Santorin ou Corfu, les prix ont en moyenne baissé de 30% depuis 2011 selon Le Figaro. Le prix du mètre carré a même diminué de moitié à Athènes depuis 2008.
Peu avant le défaut de paiement de la Grèce en juin, les indicateurs économiques de la Grèce étaient au beau fixe. La Commission européenne avait annoncé en février une prévision de croissance économique de +2.5% pour cette année et de +3.6% en 2016. C'était évidemment à la condition que la Grèce honore ses engagements en juin, ce qui n'a pas été fait.
De nombreuses banques ont dû fermer leurs portes alors que les retraits ont été limités à 60 euros aux distributeurs durant plusieurs périodes en juin. Mais plusieurs sites de e-commerce sont également inaccessibles sur le territoire grec depuis quelques semaines. Il est désormais impossible pour les Grecs de se connecter au site de vente Amazon, d'acheter de la musique via iTunes ou de régler ses comptes grâce au service de paiement en ligne Paypal.
Même en cas de sortie de la Grèce de la zone euro, les billets de banque ne seraient pas modifiés immédiatement comme le rapporte le blog Big Browser du Monde. La mention "euro" est traduite dans l'alphabet grec sur tous les billets en raison d'une demande en 1997 du ministre de l'Économie grec de l'époque, Yannis Papantoniou. L'Allemagne avait très fermement refusé cette requête avant de finalement céder en 2001.
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