Il ne savait "plus quoi faire". Identifié comme étant l'un des kamikazes de l'aéroport de Bruxelles, Ibrahim El Bakraoui semble avoir expliqué les raisons de son passage à l'acte dans un testament retrouvé peu après les attentats de mardi 22 mars. Le document a été découvert dans un ordinateur abandonné dans une poubelle à Schaerbeek, commune bruxelloise où des perquisitions fructueuses ont notamment permis de découvrir 15 kilos d'explosif de type TATP, 150 litres d'acétone, 30 litres d'eau oxygénée, des détonateurs, des clous et des vis.
Dans ce testament, Ibrahim El Bakraoui affirme "être dans la précipitation", "ne plus savoir quoi faire", "être recherché de partout" et "ne plus être en sécurité", selon des citations détaillées par le procureur belge Frédéric Van Leeuw. Le terroriste dit également : "S'ils s'éternisent, ils risquent de terminer à côté de lui dans une cellule". Cette phrase semble directement faire référence à Salah Abdeslam, interpellé après une cavale de quatre mois le 18 mars pour son rôle présumé de logisticien dans les attentats de Paris.
En revanche, Ibrahim El Bakraoui, dont le frère est mort en kamikaze dans l'attaque du métro à Maelbeek, ne semble pas faire référence à l'organisation jihadiste Daesh, qui a revendiqué les attentats de Bruxelles.
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