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Anis Amri, suspect principal de l'attentat de Berlin survenu le 19 décembre 2016
Crédit : HANDOUT / POLICE JUDICIAIRE / AFP
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Depuis mercredi après-midi, son visage est diffusé partout en Europe. Anis Amri, Tunisien de 24 ans, est le principal suspect de l'attentat au camion-bélier qui a fait douze morts sur un marché de Noël à Berlin lundi 19 décembre. L'homme, 1m78 pour 75 kg et considéré comme dangereux et loin d'être un inconnu des services de police.
Selon l'agence Reuters et les médias italiens, le terroriste présumé a été abattu par les services secrets vendredi 23 décembre.
De grands yeux noirs, un visage épais mangé par une barbe et surtout une liste impressionnante de fausses identités. Avec six alias en tous, Anis Amri semble jouer au jeu du chat et de la souris avec la police depuis des années. D'abord chez lui, en Tunisie, où il a grandi à Ghaza, dans une petite bourgade du centre du pays. Le jeune Anis est à peine sorti de l'adolescence quand la justice le condamne à cinq ans de prison pour des violences. Il ne se présente pas à son procès.
À même pas 19 ans, il décide de partir pour l'Italie de manière clandestine. Comme beaucoup de jeunes à cette époque, en pleine révolution du Jasmin, en 2011. Là-bas, la police est à nouveaux aux trousses d'Anis Amri. Il écope de quatre ans de prison pour avoir mis le feu à une école. Le Tunisien fait ses premiers pas sur le sol allemand à l'été 2015. Là encore, très vite, Anis Amri inquiète les autorités.
L'avis de recherche en français lancé pour la capture d'Anis Amri, suspect principal de l'attentat de Berlin
Crédit : HANDOUT / POLICE JUDICIAIRE / AFP
Il était soupçonné de vouloir commettre un braquage pour acheter des "armes automatiques et probablement ensuite, avec l'aide de complices qu'il cherchait, de commettre un attentat", a révélé la justice berlinoise dans la soirée. Le suspect aurait été aussi en contact avec des recruteurs présumés de l'EI en Allemagne, selon la presse. Classé dangereux, surveillé notamment pour ses liens avec la mouvance salafiste, voyageant sans cesse dans tout le pays, l'homme semble avoir voulu brouiller les pistes jusqu'au bout.
En Tunisie, la police a interrogé des membres de sa famille. "Quand j'ai vu la photo de mon frère dans les médias, je n'en ai pas cru mes yeux (...) Je ne peux croire que c'est lui qui a commis ce crime", a réagi auprès de l'AFP son frère, Abdelkader Amri. Mais "s'il s'avère qu'il est coupable, il mérite alors toutes les condamnations. Nous rejetons le terrorisme et les terroristes et nous n'avons aucune relation avec les terroristes". Le père d'Anis Amri sera au micro de RTL ce jeudi matin, un père qui dit ne pas avoir eu de nouvelles de son fils depuis très longtemps. La Tunisie est l'un des plus gros fournisseurs de combattants étrangers aux mouvements jihadistes: 5.500 Tunisiens sont partis combattre en Syrie, en Irak ou en Libye.
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