La police allemande était engagée mercredi dans une chasse à l'homme pour retrouver l'auteur du pire attentat revendiqué dans le pays par le groupe Etat islamique (EI), un suspect de l'attaque au camion-bélier ayant été relâché.
Survenu lundi soir dans un lieu très touristique de Berlin, cet attentat a fait, selon le dernier bilan, douze morts et 48 blessés. Il a été revendiqué mardi soir par le groupe jihadiste.
Les enquêteurs s'activent tous azimuts pour tenter de retrouver l'assaillant qui au volant d'un semi-remorque a foncé sur les petits chalets en bois d'un marché de Noël, semant la terreur.
Un homme longtemps présenté comme suspect par les autorités, un demandeur d'asile pakistanais interpellé peu après les faits, a été relâché mardi soir et mis hors de cause.
Cela signifie "qu'une ou plusieurs personnes" responsables de l'attentat "sont en fuite avec une arme", sans doute celle qui a servi à tuer le chauffeur routier polonais en titre du camion ayant servi à l'attentat, selon le chef de la police, Klaus Kandt.
Le président d'un des principaux syndicats de policiers (BDK), André Schulz, a néanmoins évoqué de "bonnes pistes" et de "très nombreux éléments" dans l'enquête pour retrouver l'auteur du carnage.
Se voulant lui aussi rassurant face à une population inquiète, le ministre de l'Intérieur, Thomas de Maizière, a également affirmé que la police n'avait pas les "mains vides" dans cette enquête.
La police a indiqué examiner plus de 500 indices, parmi lesquels des traces ADN retrouvées dans le camion, des images de vidéo-surveillance et des témoignages divers.
Le chauffeur routier polonais en titre du camion, retrouvé mort dans la cabine et à qui l'assaillant a apparemment volé le véhicule, a probablement cherché à éviter un carnage encore pire en tentant en vain de s'emparer du volant du semi-remorque, selon des médias allemands.
L'autopsie a en tous cas montré que ce Polonais de 37 ans, abattu par balles dans la cabine, était encore vivant au moment où son véhicule a été projeté sur le marché, selon Bild, citant des sources proches de l'enquête.
L'attaque a été très vite qualifiée de "terroriste" par la chancelière Angela Merkel. De son côté, le parquet anti-terroriste a jugé que la cible et le mode opératoire semblaient signer un acte jihadiste : les circonstances rappellent en effet l'attaque, portant la marque du groupe EI, au camion-bélier le 14 juillet à Nice en France (86 morts).
Les mesures de sécurité ont été renforcées à Berlin et un débat s'est engagé dans le pays sur la nécessité de protéger les places publiques par des bornes en béton ou d'autoriser l'armée à patrouiller comme cela se fait dans d'autres pays.
Avez-vous terminé vos achats de Noël ? RTL vous invite à répondre à la question du jour.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte