La situation politiquue est particluèrement tendue en Algérie. Alors que le président Bouteflika fait planer le douter sur ses intentions, à savoir s'il briguera un 5e mandat, des partis de l'opposition accusent le pouvoir en place de les museler.
Des laïcs du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), aux formations islamistes - dont le Mouvement de la société pour la paix (MSP) - en passant par le Front des forces socialistes (FFS, gauche) qui n'est autre que le plus vieux parti d'opposition : tous ont fait état auprès de l'Agence France Presse de candidatures ou listes invalidées pour des motifs jugés futiles ou fallacieux.
En premier lieu, disent-ils, les préfectures chargées de réceptionner les dossiers sont allées au-delà des dispositions du code électoral. Celui-ci interdit d'être candidat en cas de "condamnation définitive" ayant entraîné une "privation de liberté".
Une soixantaine de candidats de l'alliance islamiste El Binaa-Ennahda-FJD ont ainsi été recalés, "certains pour des amendes impayées", d'autres "pour 'menace sur la sécurité', alors qu'ils ne font l'objet ni de poursuites, ni de condamnation" et avaient tous pu se présenter en mai aux législatives, a déclaré Khelifa Hadjira, un de ses dirigeants.
Ces candidats écartés sont difficiles à remplacer, avancent les partis d'opposition qui, faute de volontaires, ont déjà eu du mal à boucler certaines listes.
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