Alexia Kefalas : "Les Grecs considèrent que les dernières tractations sont humiliantes"

Des milliers de personnes, pour la plupart des sympathisants du parti de la gauche radicale Syriza au pouvoir, ont manifesté ce lundi soir à Athènes. Elles ont appelé à voter en faveur du "non" aux nouvelles mesures d'austérité, proposées par les créanciers du pays, lors du référendum de dimanche prochain. 

D'après la police, ils étaient plus de 13.000 manifestants à s'être réunis sur la place Syntagma, en bas du Parlement, dans le centre de la capitale grecque. La foule a dénoncé "le chantage des créanciers", l'UE et le FMI.

Alexia Kefalas, la correspondante permanente de RTL en Grèce, estime que les Grecs s'étaient rassemblés devant le Parlement du pays pour dire "non" à l'austérité avant tout. Selon elle, la population commence à en avoir assez des ponctions quotidiennes sur les salaires et les retraites, qu'elle endure depuis cinq ans. 

Quand les Grecs voient arriver de nouvelles mesures de rigueur, ils disent non.

Alexia Kefalas, correspondante permanente de RTL en Grèce

La journaliste pense aussi que les Grecs s'étaient massés en nombre sur la place Syntagma car les tractations, qu'il y a eu ces derniers jours, sont humiliantes à leurs yeux. Elle est presque certaine que ces mêmes manifestants voteront "non" au référendum de dimanche.