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Alexandra Szacka : "Obama, chef de guerre malgré lui"
REPLAY - Le président américain Barack Obama se dit prêt à frapper l'Etat islamique en Syrie et à étendre les raids menés en Irak depuis un mois. Il n'avait pourtant rien d'un va-t-en guerre au départ.
Alexandra Szacka
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"Barack Obama a été élu en grande partie grâce à son opposition à la guerre en Irak", rappelle Alexandra Szacka. Le président américain avait même été gratifié d'un prix Nobel de la paix moins d'un an après son investiture. Il avait retiré les troupes américaines de l'Irak et devait faire de même en Afghanistan.
"Naïf ou cynique Barack Obama, quand il a promis d'ouvrir un nouveau chapitre dans l'histoire américaine après les attaques du Wold Trade Center", s'interroge l'éditorialiste. Celle-ci trouve que le locataire de la Maison Blanche a été "prudent et inconsistant" sur le dossier syrien.
Les frappes aériennes qu'il a autorisées ces dernières semaines en Irak "ne suffiront pas à anéantir l'effroyable État islamique et à convaincre l'opinion publique américaine qui désapprouve de plus en plus la prudence d'Obama". De plus en plus critiqué pour sa mollesse, y compris dans son propre camp démocrate, il risque de perdre le Sénat. Il pourrait vite devenir un "lame duck" (un canard boiteux), condamné à la mollesse.
