Réduire ses déchets rend heureux
REPLAY - C’est le résultat étonnant d’une étude de l'Agence de l'environnement (Ademe). Douze familles ont accepté pendant un mois de réduire le volume de leurs poubelles... et ça leur a fait du bien !
Ces douze familles ont été coachées. Déjà pour faire les courses : elles ont essayé d’acheter au maximum en vrac, sans emballage. Elles ont dû éviter les produits à usage unique, comme les lingettes. Elles ont bu de l’eau du robinet, et pas en bouteille. Ensuite, elle ont appris à faire du compost, pour recycler les restes de repas. Elles ont dû faire attention à bien trier, pour recycler un maximum de leurs emballages. Tout cela leur a permis d’avoir une poubelle à ordure pratiquement vide. Certaines familles ont divisé leur déchets par treize.
L'Ademe a voulu ensuite mesurer l'effet sur leur moral. Elle a utilisé pour cela un indicateur de l'Insee, l'indicateur du bonheur, qui se base sur 47 questions sur la santé, le travail, la satisfaction en général. Toutes ces personnes qui ont réduit leurs déchets avaient un indice supérieur de deux points au reste de la population française (8 au lieu de 6).
Les foyers qui ont fait cette expérience étaient de toutes les régions et de tous le niveaux sociaux (cadre, chanteur, retraité, enseignants...). Cette étude montre que la démarche "zéro déchet" n'est pas qu'une affaire de bobos écolos. Tous les participants ont dit que ça avait donné du sens à leur façon de consommer. C'était même devenu un jeu : il fallait imaginer des solutions, réparer plutôt que racheter.
D'autres ont fait des économies. Un couple avec deux enfants a calculé qu'il avait dépensé 100 euros de moins en faisant ses courses. La réduction de déchets, selon l'Ademe, serait donc une source d'épanouissement.
