L'esclavage existe toujours sur les gros bateaux de pêches. En Asie du sud-est, des hommes, des femmes et des enfants sont régulièrement enfermés sur les navires. Cela peut durer pendant des années. Ils ne sont pas payés, ils sont battus, parfois drogués. Ce sont souvent des migrants du Laos ou de Birmanie, qui pensent au départ venir trouver en Thaïlande un travail et qui se retrouvent dans des conditions épouvantables.
Les Nations-unies et plusieurs ONG dont Greenpeace dénoncent cette forme d'esclavage. Une enquête du New York Times a même mis en cause le numéro 3 mondial du thon, le Thaïlandais Thaï Union, qui vend ses poissons en France sous la marque Petit Navire.
Bonne nouvelle : lundi 5 juin 48 industriels de la pêche, parmi lesquels le géant thaïlandais, ont signé un pacte pour mettre fin au travail forcé dans les trois ans. S'ils s'y engagent, c'est qu'ils reconnaissent que ça existe. Ils veulent aussi mettre fin à la pêche illégale. Car ces gros bateaux, grâce à des filets gigantesques, pillent les océans et mettent en danger les espèces.
Ce pacte est signé dans le cadre du Forum économique mondial, un organisme privé qui incite ses membres à évoluer. S'il est vraiment respecté, l'esclavage en haute mer devrait finir par disparaître. Et puis une pêche a nouveau responsable devrait permettre aux thons blancs se reconstituer. Cela a marché en Méditerranée avec les thons rouges. En limitant la pêche, avec les quotas, la population de thon va beaucoup mieux.
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