Seize marques de sel provenant de huit pays différents ont été analysées. Toutes, sauf une, contenaient des traces de microplastiques. Cette étude malaisienne ne cite pas les marques, mais elle alerte sur cette pollution encore inconnue. Les chercheurs ont acheté des sels d'Australie, d'Iran, du Japon, de Nouvelle-Zélande, du Portugal, d'Afrique du Sud, de Malaisie et de France (donc des condiments récoltés dans toutes les mers ou les océans de la planète).
Tous ou presque contenaient des traces de polymères provenant de sacs en plastique décomposés et des fibres synthétiques, selon cette étude. Celles-ci viennent souvent des lessives chez nous : quand on lave des vêtements synthétiques, ça arrache chaque fois des micro-bouts qui se retrouvent dans les égout, les rivières, les mers et à la fin, dans le sel. Autre cause : les micro-billes en plastique que les industriels mettent un peu partout, notamment dans les crèmes et les dentifrices pour améliorer la texture.
Cette étude n'est pas alarmiste. Les quantités retrouvées dans les sel de stable sont infimes et sans danger pour l'instant pour la santé. On retrouve les mêmes doses en mangeant des moules ou des poissons sauvages. Mais avant que ça devienne dangereux, il serait bien de penser à réduire a la source les déchets de pastique. Cela tombe bien : après les sacs plastique, seront interdit en 2018 les fameuses micro-billes dans les crèmes, et en 2020 les cotons-tiges en plastique.
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