3.000 PV ont été dressés ce lundi 17 mars pour
non-respect de la circulation alternée. En raison de l’alerte rouge à la pollution dans Paris et dans 22 communes
aux alentours, seules les voitures ayant une plaque d’immatriculation se terminant par un chiffre impair peuvent circuler dans la capitale et la petite
couronne.
Depuis l’annonce du gouvernement faite samedi, le
casse-tête a débuté pour les automobilistes. Même si lestransports en commun restent gratuits, certains trajets nécessitent l’utilisation de la voiture. Une aubaine
pour les sites de co-voiturages, les taxis et Véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC).
Les entreprises de taxi se sont organisées pour faire face à la demande des parisiens puisqu’elles ne sont pas concernées par l’obligation de circulation alternée.
Ainsi,
la société G7 mise sur son service de taxi partagé WeCab en le rendant gratuit
pour les trajets en direction de l’aéroport. Seule une inscription le site Wecab.com est nécessaire.
Les VTC sont également pris d’assaut par les franciliens. SnapCar a misé sur la prévention en envoyant un message à tous ses clients. L'entreprise prévient qu'"une demande plus forte que d’habitude" pourrait être enregistrée ce lundi.
"Nous faisons de notre mieux pour adapter la flotte de véhicules", précise l’entreprise, qui conseille ainsi à ses clients de réserver en avance leur véhicule afin d’être certain d’être servi.
Le covoiturage reste une option pour réussir à se
déplacer ce lundi. Les sites proposant une mise en relation de particuliers font
fureur. La circulation alternée prévoit une exception. En effet, il est possible
de rouler à bord d’une voiture ayant une immatriculation paire, avec trois
personnes à bord.
Ainsi, la fréquentation des sites de covoiturage a
explosé. Le site BlablaCar a enregistré un bond de 17% de ses annonces publiées
pour des trajets à Paris intramuros ou proche banlieue, rapporte Le Figaro.
Même engouement observé pour un autre site de covoiturage, Carpooling.fr, qui connaît une hausse de sa fréquentation. Pour le service de partage de véhicules
électriques Autolib’, les locations ont augmenté de 60% depuis le début du pic
de pollution, explique le journal.
Autre solution : louer une voiture dont la plaque d'immatriculation se termine par un chiffre impair. Les services de location de voitures profitent aussi de la décision du gouvernement de privilégier la circulation alternée.
E-loue propose aux automobilistes de louer des voitures de particulier à particulier. Dès le dimanche 16 mars, le site enregistrait 30 fois plus de demandes de locations de voitures en Ile-de-France, note Le Parisien. "On s'est retrouvés rapidement à court de stock", concède Alexandre
Woog, le directeur du site.
Le but est de "concilier l'offre et la
demande, mais il y a beaucoup plus de demandes que d'offres" pour des
voitures qui se louent entre 15 à 20 euros par jour, ajoute-t-il.
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