SNCF : le ferroviaire doit être "le grand vainqueur" pour Didier Aubert

INVITÉ RTL - Didier Aubert, secrétaire général de la CFDT Cheminots, revient sur les prochaines étapes de la contestation, qui concerneront le "futur pacte social".

Des assistants SNCF orientent les usagers en gare de Lyon-Part-Dieu lundi 2 avril 2018 (illustration)

Crédit : JEFF PACHOUD / AFP

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L'union de l'intersyndicale de la SNCF s'est fissurée à l'approche de la fin de la grève. L'Unsa a annoncé ce mardi 19 juin qu'elle arrêterait son mouvement le 28 juin comme prévu à l'origine mais pour d'autres syndicats, comme la CGT, le temps n'est pas encore à l'arrêt du mouvement. Didier Aubert, secrétaire général de la CFDT Cheminots, explique au micro de RTL pourquoi la contestation pourrait ne pas s'arrêter.

Après le temps parlementaire et celui de la convention collective, le syndicat attend aujourd'hui le troisième temps, "la négociation du pacte d'entreprise, qui concerne directement la SNCF". "Aujourd'hui, elle est restée spectatrice, pour ne pas dire muette, sur le contenu de ce dossier, et nous allons l'interpeller à ce sujet", confie Didier Aubert. Si le secrétaire général de la CFDT affirme que les cheminots "appliqueront la loi qui a été votée", ils veulent interpeller la SNCF "qui a sa responsabilité dans le futur pacte social à construire".

Il ne s'agit pas d'avoir un vainqueur ou un vaincu

Didier Aubert

"Il reste encore, d'ici le 28 juin, plus d'une semaine pour négocier des engagements précis. La SNCF a les clefs de l'avenir de ce conflit en main. Si elle daigne écouter nos revendications elle pourra mettre fin au conflit". Si la situation financière commence à être difficile pour les cheminots, Didier Aubert explique qu'il "ne s'agit pas d'avoir un vainqueur ou un vaincu". "Il faut que ce soit le ferroviaire qui soit le grand vainqueur", conclut-il.

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