Le bac a commencé ce lundi 18 juin, avec la traditionnelle épreuve de philosophie, et prend fin le lundi 25 juin. Cette semaine qui couronne le cycle secondaire est source de stress pour beaucoup.
Pour être sûrs de ne pas avoir de trou de mémoire le jour J, certains misent tout sur les révisions. D’autres mettent leur énergie dans l'élaboration de moyens de fraude plus ou moins sophistiqués. Usurpation d'identité, achat de sujets, tatouages… Tous les moyens sont bons pour tenter de décrocher l'examen. Voici une sélection des histoires de triche les plus folles du bac en France ces dernières années.
Pour rappel, tricher lors d’un examen provoque l'annulation de l'épreuve, sanctionnée par un 0, et l'interdiction pendant 5 ans au maximum de s'inscrire dans un établissement supérieur public et de participer à un examen de l'Éducation Nationale.
Mercredi 19 juin 2013, épreuve d’anglais du baccalauréat. Une drôle de candidate se présente aux portes du lycée privé Bossuet-Notre-Dame. Baskets Converse au pied, jean taille basse et regard souligné par un maquillage très travaillé : elle a tout d'une adolescente normale. Mais elle a 52 ans.
Cette maman, pensant duper les surveillants en adoptant le look de sa fille, a voulu se présenter à l’épreuve à sa place. Ce lycée reçoit souvent des candidats libres, de tous les âges. La maman n’a donc pas éveillé la suspicion des surveillants aux grilles du lycée et a réussi à s’installer dans la salle. Elle a même pu composer pendant deux heures.
Mais les contrôles d’identité et de convocation ne lui ont pas permis d’aller plus loin. Le centre d'examen a été rapidement prévenu, et des policiers sont venus la déloger pour l’emmener au commissariat.
On a l’habitude de ceux qui écrivent leurs anti-sèches sur leurs mains, un peu moins de ceux qui les tatouent.
En 2004, à Marseille, un candidat d’une vingtaine d’années s’est fait tatouer son cours de physique-chimie sur l’avant-bras. Qui penserait à vérifier un tatouage définitif ? Les surveillants ont tout de même fini par examiner le bras du lycéen, se rendant compte de la supercherie, et ont alerté le chef du centre d’examen.
Le candidat a été interdit d’examen pendant 5 ans.
Tous les élèves n’ont pas les mêmes moyens. En 2000, trois élèves d’un lycée huppé de Neuilly-sur-Seine arrivent à acheter les sujets du bac pour 10.000 francs (1.500 euros) par sujet.
Ayant pris connaissance d’un commerçant de l’ouest parisien connu pour vendre les sujets fuités de l’Académie de Versailles, les trois lycéens arrivent à récolter l’argent auprès des élèves "les plus riches" de leur établissement racontent-ils à Rue89. Ils achètent donc les sujets, espérant ne pas se faire duper.
"Je n’arrêtais pas de me dire : et si on s’était fait arnaquer ? Mais quand j’ai vu la copie identique, j’avais une de ces bananes ! On s’échangeait des regards complices, ça nous faisait marrer", se rappelle l’un d’eux.
Si l'un d'eux a du passer aux rattrapages, les trois arnaqueurs ont tout de même obtenu leur baccalauréat et en rient encore aujourd’hui.
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